Le monde du travail étant de plus difficile d’accès, cette mesure vise à donner aux jeunes sorties d’écoles, une expérience professionnelle. Une expérience demandée davantage dans les entreprises. Ainsi, cette mesure établit que ces entreprises ont désormais l’obligation de recevoir des stagiaires pour un quota minium de 5 % de leur effectif total. Au cours de cette période, les apprentis doivent bénéficier d’une allocation de 75.000 FCFA par mois. Ce qui représente la moitié du revenu minium mensuel (RMM) fixé à 150.000 FCFA en terre gabonaise. Ce, d’après les services du plan d’accélération de la transformation (PAT).

Aussi, tout au long du stage, les apprentis doivent bénéficier d’une couverture risque d’accident de travail et de maladies professionnelles auprès de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) mais aussi des prestations du service aux gabonais économiquement faibles auprès de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS).

Toutefois, les entreprises n’ont aucune obligation d’embaucher les apprentis après leur période de stage. Celle-ci, une fois arrivé à terme, à moins qu’un relancement du contrat soit établi par le chef de l’entreprise

David ANTCHANDYET