Des dos d’âne hors norme à Libreville !

11 août 20140
Partager

Dos d’âne, dos d’autruche, voir dos de chameau, il y en a de tous les genres sur les chaussées de la capitale gabonaise. De l’avenue Léon Mba à Batterie 4, en passant par la ruelle du camp de police, ces dos d’âne ne sont pas toujours vus comme des maux nécessaires. Si la circulation routière, à travers son code de la route prévoit des dos d’âne ou ralentisseurs, la question demeure sur les véritables normes de ceux-ci, car pour certains usagers, ils constituent un vrai danger pour les bas de caisse de leurs véhicules.

Les ralentisseurs et les autres aménagements similaires sont placés en agglomération aux endroits où la circulation des véhicules à plus de 30 km/h présenterait un danger pour les autres usagers, surtout pour les piétons, par exemple aux abords des écoles ou dans les centres des villes où la vie locale est prépondérante. Leur largeur dépend de celle de la chaussée. A Libreville, si les lieux d’implantation ne posent pas problème, les hauteurs de ces dos d’âne inquiètent les automobilistes, surtout ceux qui n’ont pas des voitures hautes. Ils craignent ainsi à chaque passage, de perdre l’huile du moteur.

Selon les usagers, il est nécessaire aujourd’hui que ces dos d’âne ne dépassent pas les 10 cm recommandés de hauteur. Car, la responsabilité du maire pourrait être recherchée en cas d’accident provoqué par un dispositif ne respectant pas la réglementation en vigueur. Ainsi, il appartient à la commune de vérifier l’homologation du dispositif qu’elle souhaite installer et vérifier sa conformité aux normes pour le choix de son implantation, et lors de la construction pour le bien-être des automobilistes Librevillois.

Dorian Ondo

GN/14

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire