UN JEUNE, UN METIER/Remise des parchemins

26 juillet 20160
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C’est la tente géante du Jardin botanique qui a accueilli les 1785 stagiaires devant recevoir le diplôme marquant leur aptitude au monde de l’emploi. La fête s’est déroulée samedi dernier à Libreville, en présence du ministre de la formation professionnelle.

Dès 3 heures de cet après-midi, la foule avait déjà prise d’assaut l’immense salle dont les places assises furent insuffisantes pour satisfaire tout le monde. Parents et amis, désireux de voir leur proche recevoir ce document permettant de quitter le statu de chômeur sans formation, ont fait le déplacement en masse. Au départ, des artistes locaux ont défilé sur l’estrade, amplifiant la belle ambiance.

Présidée par le Général de Corps d’armée Flavien Nziengui Ndzoundou, troisème vice premier ministre, chargé de la formation professionnelle, le chef de l’Etat étant empêché, cette remise de parchemin intervient après une formation de trois mois. Les récipiendaires, par la voix de leurs représentants, ont dit leur sentiment : « …dans la vie, chaque être aspire un jour de couper le cordon ombilical pour voler de ses propres ailes et former un foyer. Cela ne peut être possible que si l’on exerce une activité rémunératrice pour subvenir aux besoins de la famille… ».

Le patron de la formation professionnelle et de l’insertion des jeunes, pour sa part, a souligné toute l’importance de ce projet : « … cette approche va assurément permettre à un grand nombre de jeunes en difficulté sociale et naguère sans perspective de réintégrer leur cellule familiale, avoir une activité professionnelle, retrouver un environnement sain…. »

Les formations ont été suivies dans certaines écoles dont l’institut de formation professionnelle Basile Ondimba. Des entreprises de la zone économique de Nkok ont aussi reçu quelques stagiaires dont dix embauchés à la fin du cycle. On notait la menuiserie, l’électricité, le BTP, la coiffure, la carrosserie, la mécanique auto et plusieurs métiers parmi les apprentissages. Les filles ont subi les mêmes formations que les garçons.

Georges-Maixent Ntoutoume

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