Vu la situation qui a prévalu cette matinée, des agents de la CNAMGS ont animé un échange avec les employés de l’Etat pour expliquer à ces derniers les causes de la suspension du paiement des allocations dont plusieurs d’eux font objet. Cet échange a fait baisser le ton. En soutien à ses agents, Michel Mboussou, le directeur général de la CNAMGS, s’est lui-même exprimé devant la presse pour régler ce quiproquo.

Vu que le paiement des prestations familiales se fait désormais sur la base des fichiers établis par la CNAMGS, des incohérences ont été constatées entre lesdits fichiers et ceux fournis par la Solde. Selon le directeur, il existe un écart de quatre-vingt dix (90) milles enfants. Un nombre dont les prestations étaient payées. Certains fonctionnaires auraient fourni de faux documents pour percevoir les allocations d’enfant inexistant ou des enfants n’ayant aucune filiation directe avec eux.

Aussi, il a fait état de l’existence des doublons. Des enfants enregistrés au nom du père ont encore été enrôlés au nom de la mère ou des grands parents fonctionnaires. Certaines personnes se retrouvent avec plus de trente (30) enfants. Il a donc fallu un examen méticuleux des fichiers provenant de la Solde.
Michel Mboussou et son équipe ont pris des mesures pour éviter ce type de situation. Pour les enfants âgés de plus de six (6) ans, le parent devra se présenter à la délégation provinciale de la CNAMGS avec l’enfant et muni des documents exigés. La régularisation des dossiers se fait à Libreville et dans les délégations provinciales.

Georges-maixent Ntoutoume