Suite au mouvement de grève généralisée, lancée par les syndicats des secteurs publics, para publics et du privé, l’heure est aux discussions et à la recherche des solutions pour tenter d’apaiser les tensions sociales issues de ce mouvement et surtout pour inviter les travailleurs en mouvement d’humeur de se ressaisir et de prendre conscience des problèmes qu’ils occasionnent. La situation sociale tendue depuis le 2 février dernier, suite à la décision des syndicats membres de la dynamique unitaire de cesser toute activité professionnelle dans les administrations publiques a comme corollaire immédiat de fragiliser le climat social.

Après l’invitation du Président de la République aux différents syndicats de réfléchir avec les membres du gouvernement sur une sortie de crise immédiate, l’on pensait que ces tensions allaient s’apaiser mais, une déclaration du porte-parole de la Présidence de la République, Alain-Claude Bilie Bi Nze, va venir jeter de l’huile sur le feu. Selon les syndicalistes ces déclarations aux allures menaçantes et injonctives ont eu le mérite de venir les conforter dans leur décision de durcir ce mouvement.

C’est à cet effet que certains syndicats, après, selon eux, les efforts consentis par les autorités étatiques du pays, il faut reprendre le chemin du travail et utilisent les opérateurs économiques de téléphonie mobile afin d’inciter les travailleurs à reprendre les activités. Ainsi, peut-on lire « Les syndicats du MOSAAPP-TGV, le SYNAS et le SYNAFOPPRA interpellent l’ensemble des travailleurs à une reprise effective du travail. Soyons tous patriotes ».

Mikel Doussengui