Dans son propos, Régis Mihindou, président de la FNAPHG a rappelé qu’en 2003 ce sont plus de 26 790 personnes handicapées qui ont été recensées vivant dans des conditions précaires. Une situation difficile qui n’est toutefois pas une fatalité, car il affirme d’ailleurs que « vivre aveugle n’est pas un handicap quand on a des objectifs à atteindre. Vivre c’est choisir, et choisir c’est savoir s’orienter vers un objectif ».

Néanmoins, cet optimisme ne saurait cacher la situation actuelle qui montre bien que ces personnes sont très souvent « abandonnées au bord de la route, c’est notamment, en matière d’emploi, de l’exclusion des déficients visuels, et de la scolarité » a signifié la présidente du comité d’organisation. Bref, le tableau n’est pas très reluisant pour ces gabonais qui n’ont jamais demandé à être handicapés, mais qui attendent maintenant un soutien de l’Etat. Cependant, le ministre délégué à la Prévoyance sociale, Marie Françoise Dikoumba a rassuré ces compatriotes sur la volonté du Gouvernement à faire du Pacte social une réalité pour tous les Gabonais.

Dorian Ondo