Le lancement du projet « Agissons ensemble avec espoir » a été fait en présence de plusieurs personnalités telles que Marie Françoise Dikoumba, ministre Déléguée à la Prévoyance Sociale, de Stephan Cocco, représentant l’Union Européenne et de l’Abbé Henri, représentant l’Archevêque de Libreville. Au cours de son propos circonstanciel, la Sœur Covadonga Orejas, Coordinatrice du projet a indiqué que « la protection de l’enfance est une affaire qui nous concerne tous. Et ce projet financé par la délégation de l’Union Européenne au Gabon vient renforcer l’action que nous les sœurs menons avec une équipe d’une vingtaine de professionnels depuis 1998. A cet effort, il faut ajouter celui des bénévoles qui chaque jour donnent le meilleur d’eux-mêmes aux enfants dans les centres Arc-en-ciel et Espoir ».

Selon Stephan Cocco, « ce projet a été par l’Union Européenne (UE), parce que ses objectifs et ses actions étaient en ligne avec celles de l’UE. Parce que ce projet ne vise pas seulement à ce qu’on appelle en langage technique, la fourniture des services fondamentaux, qui sont évidemment très importants, mais parce qu’il s’ouvre à une dimension qui est très importante pour l’UE, c’est-à-dire celle du plaidoyer, le plaidoyer professionnel ». Le ministre Délégué a, pour sa part, affirmé que « ce projet, qui vise dans son contenu la protection de l’enfance et promeut la prise en charge des enfants vulnérables, constitue à travers son financement par l’UE, une initiative salutaire et un modèle encourageant de l’appui des partenaires au développement à la prise en compte des populations vulnérables ».

Par ailleurs, selon les précisions de Sylvie Balle, Directrice du centre Arc-en-ciel, le projet s’articule autour de cinq (5) axes, à savoir, « le travail de communautaire de sensibilisation sur les droits et la protection des enfants dans la rue et dans les écoles et d’autres institutions ; l’identification des mineurs en rue et orientation vers les centres Arc-en-ciel et Espoir ; construction, planification et réalisation d’un projet de réinsertion socio-éducative ou professionnelle des cibles les plus vulnérables ; participation aux événements et activités relatifs à la protection de l’enfant et du système social gabonais organisés par les institutions gabonaises et internationales et les récoltes des données de terrain, élaboration d’une étude sur les violences faites aux enfants à Libreville. Réalisation et promotion du plaidoyer ». Le rendez-vous est pris pour 2017, année d’évaluation de ce long projet social.

Dorian Ondo