L’environnement sociétal inquiète la société civile gabonaise

11 décembre 20140
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Les leaders de la société civile se sont réunis le 10 décembre dans un hôtel de Libreville pour une consultation nationale sur l’environnement de la société civile en temps de crise. Une rencontre qui a donné la possibilité à ces leaders du Gabon de réfléchir sur la situation de cet environnement entaché par des mouvements sociaux en vue de contribuer à son amélioration.

Selon les organisateurs de cette consultation nationale, qui intervient quelques semaines après la consultation sous régionale qui s’est tenue également à Libreville, « une société civile saine, des citoyens responsables et des gouvernements qui rendent des comptes à leurs citoyens sont la clé pour bâtir des nations paisibles et prospères en Afrique centrale ». Conscient que le Gouvernement ne réussit pas toujours seul à créer des conditions d’une paix durable, ni même d’un bon développement pour leurs populations, le rôle de la société civile locale et son engagement sont donc très précieux dans ce contexte.

Selon, Helbiyo Sentiment, membre du comité d’organisation de cette consultation, « le but était de réunir les acteurs de la société civile afin de réfléchir sur la situation actuelle du pays, et de faire des recommandations pour un mieux-être. Le Gabon n’est pas dans un conflit armé, mais connait une crise sociale en référence aux multiples réclamations ». A travers cet atelier, les leaders de la société civile souhaitaient faire dans la prévention, afin d’éviter que certains problèmes prennent d’autres tournures.

Néanmoins, il a été déploré l’absence des autorités administratives, notamment les forces de l’ordre, policiers et gendarmes invités à cet atelier organisé par Brainforest-Dynamique OSCAF Gabon avec l’appui de CIVICUS. Ce qui aurait pu être, selon les attentes des organisateurs, l’occasion pour la société civile d’établir un partenariat avec ces derniers dans la prévention, et la sensibilisation sur les rôles de tous les acteurs de la société dans le maintien de la paix et la joie de vivre. A l’issu des travaux, les recommandations seront envoyées aux différentes autorités gabonaises et à la plateforme sous régionale de la société civile établie au Cameroun.

Dorian Ondo

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