Le siège du CNJG (conseil national de la jeunesse gabonaise) a été inauguré mercredi à Libreville en présence de Blaise Louembé ministre gabonais de la culture, de la jeunesse et des sports, ainsi que de son homologue Alexandre Désiré Tapoyo, ministre des droits humains, de l’égalité des chances et des gabonais de l’étranger. Les invités ont été édifiés sur le parcours du CNJG à travers un exposé sur son historique. Ensuite la cérémonie s’est poursuivie avec des allocutions dont celle d’Andy Nziengui, président du CNJG et celle du ministre de la jeunesse.

« Le conseil national de la jeunesse est l’organe consultatif du gouvernement sur les questions de jeunesse… » a souligné le président du Conseil qui a également affirmé que l’organe se veut désormais être une institution. Ce dernier a appelé les jeunes gabonais à s’engager dans une éducation citoyenne, à la mobilisation sociale sobre et dynamique.

Blaise Louembé, pour sa part, a estimé que la jeunesse gabonaise dispose désormais d’une plate forme de réflexion et de proposition au gouvernement, une arme contre la vulnérabilité des jeunes : « en effet, par manque de travail et de loisirs, les jeunes succombent très souvent à la délinquance, à la drogue et à la prostitution… grâce à la construction des maisons des jeunes et de la culture, tous les ingrédients sont réunis pour rendre à la jeunesse ses lettres de noblesse ». Un groupe de danse urbaine et des slameurs ont participé à la fête.

Jean Marc Ecko fut le premier président du conseil national de la jeunesse gabonaise (1950-1957). Selon la charte africaine de la jeunesse, cette époque de la vie s’étend entre 15 et 35 ans.

Georges-maixent Ntoutoume