Dynamique unitaire : Profession gréviste

19 février 20150
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Le site de l’Ecole Publique Martine Oulabou a reçu les membres du mouvement syndical dénommé dynamique unitaire ce jeudi 19 février afin de rendre compte à la base des suites des actions menées sur le terrain par les leaders de cette dynamique qui se dit nationaliste.

« Unis, nous sommes forts ; désunis nous sommes faibles », c’est le slogan scandé en chœur par les membres du mouvement syndical dynamique unitaire durant la rencontre qui s’est tenue à Libreville. Rencontre caractérisée par une mise au point de la part des différents responsables de ce regroupement syndical et qui avait des allures de bilan d’étape suite à la grève générale illimitée lancée depuis le 9 février dernier.

Si l’heure est à la mobilisation et à la recherche des autres membres qui pourraient intégrer cette dynamique à travers une caravane de proximité à l’endroit des institutions et établissements réfractaires, Nadia Fanguinoveny a précisé que « la dynamique unitaire progresse et gagne du terrain. La preuve c’est qu’un bureau permanent a été ouvert à Port-Gentil et que des activités sont menées à l’intérieur du pays, notamment à Lambaréné. »

En s’appuyant sur les chiffres et les résultats observés par l’économie gabonaise depuis quelques années, Meyong Stéphane est revenu sur les raisons qui sous-tendent cette action et les points de revendications parmi lesquels la réduction de la durée de la carrière des agents qui devrait passer de 37 ans à 20 ans, la revalorisation du Smog de 80.000frs à 300.000frs, la valeur du point d’indice de 425frs à 1500frs entre autres.

Assimilant ce bras de fer avec le gouvernement à une guerre psychologique dans laquelle le premier à flancher serait perdant, la dynamique unitaire estime que désormais « nous n’avons pas d’autres métiers que faire la grève. Il n’y a plus d’enseignants, ni d’agents du service public, il n’y a que des grévistes. »

Mikel Doussengui

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