GABON/CERGEP : Les flux migratoires et l’insécurité maritime évoqués

10 mai 20210
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Le ministère gabonais en charge des Affaires étrangères, via la Direction générale du Droit de la Mer, en collaboration avec le Centre d’Études et de Recherches en Géosciences politiques et Prospectives(CERGEP), a organisé un séminaire de trois jours relatif au domaine maritime. Trois journées durant, du 05 au 07 mai 2021, les deux parties ont focalisé leur attention sur "La maîtrise des frontières maritimes, des flux migratoires et l’insécurité maritime".

Les flux migratoires et l’insécurité maritime ont été longuement débattus par les experts du CERGEP lors du séminaire organisé à Libreville par le ministère des Affaires étrangères. C’est aussi un des sujets qui préoccupe le gouvernement gabonais.

En saluant la tenue de ce séminaire ,Denise Landria Ndembi Nziengui, Ambassadeur du Gabon, Secrétaire Général Adjoint, a fait savoir qu’"en prenant en exemple le différend entre le Gabon et la Guinée Équatoriale dans le Golfe de Guinée, les participants ont pu acquérir des notions fondamentales sur les différents types de frontières maritimes, leur délimitation et les problèmes d’insécurité maritime découlant et la non délimitation de ces frontières".

Denise Landria Ndembi Nziengui reste persuadée que les notions acquises durant les trois jours ,contribueront au renforcement des capacités des différents participants afin que puisse être garanti à terme, un tracé des frontières et la sécurité de tous les usagers de la Mer dans le cadre d’une collaboration franche, ambitieuse et soutenue de toutes les parties prenantes.

Prenant la parole, le Pr Marc-Louis Ropivia a fait remarquer que les frontières maritimes ont focalisé toute l’attention et constitué la matière principale des discussions.

L’éminent enseignant des universités a, par la suite, souligné que le cas du différend Gabon-Guinée Équatoriale dans la Baie de Corisco a servi d’exemple-type d’illustration des différentes méthodes de délimitation des frontières maritimes, en rapport avec la méthodologie littorale particulière de cette portion de Golfe de Guinée.

Aussi, le Fondateur du CERGEP a t-il fait savoir que l’assistance a été abondamment édifiée sur la compréhension, la catégorisation et l’utilisation des lignes de base droites, la mise en évidence d’une angularité estuarienne, le tracé d’une bissectrice et les conditions de son aménagement par la méthode de l’arc de cercle.

Il est à relever que les échanges des participants ont abouti au constat manifeste d’un déficit de ressources humaines spécialisées en Droit de la Mer dans les différentes entités administratives du Gabon chargé du traitement des affaires maritimes.

En terme de recommandations l’on retient l’impérieuse nécessité de combler cette insuffisance majeure et d’y contribuer plus largement . Il s’agira de former par voie académique et informationnelle ,d’une conscient nationale de la Mer , poursuivra le Pr Marc-Louis Ropivia, Directeur du Centre d’Études et de Recherches en Géosciences politiques et Prospectives(CERGEP).

MTM

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