POLITIQUE GENERALE/ Ossouka rend hommage à la Décennie de la Femme

7 septembre 20200
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Lors de son discours de déclaration de politique générale devant les Représentants du peuple gabonais, le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda n’a pas manqué de rendre hommage à la femme gabonaise. Notre rédaction vous propose l’extrait .

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, m’a fait l’immense honneur de me porter, le 16 juillet 2020, à la haute et prestigieuse fonction de Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Je voudrais, avant toute chose, lui exprimer ma profonde gratitude.

Je mesure, à travers cette décision, la lourde responsabilité induite par cette grande marque de confiance et la forte portée symbolique de cet acte politique, au moment où le Chef de l’État a consacré la période 2015-2025, décennie de la Femme.

Au-delà de la promotion de mon humble personne, c’est surtout la reconnaissance du rôle et de la place de la femme dans le processus de développement de notre pays. A travers cette nomination, c’est la femme gabonaise qui est honorée et récompensée.

La femme gabonaise dont chacun de nous ici présents peut apprécier, à sa juste valeur, le rôle dans la protection de la cellule familiale, dans la préservation des valeurs et traditions qui forment le socle de notre nation, ainsi que dans la consolidation de notre démocratie.

Aussi, pour cette raison, Monsieur le Président, Honorables Députés, vais-je solliciter cette auguste Assemblée afin qu’elle m’accorde le privilège de saluer et d’exprimer, à travers ma modeste voix, toute notre reconnaissance aux illustres personnalités, vivantes ou disparues, célèbres ou anonymes, qui se sont distinguées, à travers l’histoire de notre pays, par leurs compétences, par leur action quotidienne en faveur de l’évolution de la condition féminine et par la qualité de leur leadership.

Je voudrais saluer ici et exprimer toute notre gratitude à Madame Sylvia Bongo Ondimba, Première Dame du Gabon, pour son engagement quotidien et constant en faveur d’une plus grande implication de la femme dans la vie publique.

Sa présence active aux côtés du Président de la République, Chef de l’État, est une promesse renouvelée de sa forte contribution au renforcement de la cohésion de la société gabonaise dont la femme est incontestablement le pilier central.

Cette gratitude s’adresse également à :

feue Agathe Okoumba d’Okwatségué, première femme Présidente de l’Association des femmes juristes du Gabon, pour avoir dédié sa vie à la défense des droits de la femme gabonaise ;
feue Rose Francine Rogombé, première femme Magistrate et première femme élue Président du Sénat, pour avoir assuré la transition après le décès du Président Omar Bongo Ondimba en 2009 ;

Marie Madeleine Mborantsouo, Président de la Cour Constitutionnelle dont je salue, entre autres, la Participation active à l’élaboration de la Constitution transitoire de notre pays qui instaura le multipartisme en 1990.

A l’instar de ces femmes, tant d’autres que je n’ai pas citées, ont aussi contribué à façonner le destin de notre nation. Leurs contributions substantielles au renforcement des fondations de notre Etat, dans les domaines politique, économique, social et culturel ne sauraient être contredites aujourd’hui.

Monsieur le Président,

Honorables Députés,

Le parcours de ces femmes n’aurait cependant pas été possible sans le soutien des hommes, sans l’action décisive des Pères fondateurs de la Nation gabonaise.

Ouverts aux évolutions du monde, aux mouvements avant-gardistes de la société africaine et gabonaise, ils ont su anticiper et lire, à travers le temps, les tendances à partir desquelles se construirait le progrès économique et social.

Le Président Léon Mba posa l’acte fondateur, le 20 août 1966, lorsqu’il créa un ministère chargé de l’Organisation nationale des femmes gabonaises.

Le Président Omar Bongo Ondimba accéléra le processus en encourageant la femme gabonaise à se prendre en charge sur les plans politique et économique.

Alors, le ministère chargé de l’Organisation nationale des femmes gabonaises se transforma en un ministère chargé de la Promotion Féminine, le 17 avril 1975. Il le confia à une femme.

De secrétaire d’État en 1975, année de l’apparition des femmes dans une équipe gouvernementale, à Ministre de plein exercice en février 1980, les femmes ont gravi progressivement les marches de la hiérarchie gouvernementale sous son magistère, non sans accentuer leur présence dans de nombreux domaines de la vie économique et sociale de notre pays.

Que dire du Président Ali Bongo Ondimba dont la politique en faveur de la promotion de la femme est l’achèvement d’une œuvre nationale et républicaine.

Au Gouvernement, dans les Institutions Constitutionnelles, dans l’administration centrale, au sein des forces de défense et de sécurité, ainsi qu’au niveau politique, le Chef de l’Etat a toujours promu les femmes aux plus hautes responsabilités pour leurs compétences.

Nous sommes bien là au cœur de la politique de l’Egalité des Chances prônée par le Président de la République.

Comme le Chef de l’Etat a écrit : « Promouvoir les femmes dans l’espace public et aux plus hauts postes de décision n’est pas qu’une question de justice et d’équité. Il en va également de notre efficacité collective ».

Puissent ces paroles fortes pertinentes du Chef de l’Etat encourager les femmes à continuer de se former pour acquérir des compétences solides dans tous les domaines.

Par MTM

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