Nous aurions pu nous réjouir de cette annonce, mais en écoutant attentivement le Procureur de la République, on peut s’étonner qu’il qualifie un "fake" pour justifier de l’ouverture de l’enquête sans jamais qualifier les faits que nous avons dénoncés, à savoir le faux argué.
Notre interrogation est d’autant plus prononcé que le candidat Ali Bongo s’est tout aussi fait le relais de ce "fake" pour justifier la mimique d’une indignation des propos d’une conversation dont tout le monde sait désormais qu’elle n’a jamais eu lieu.

Ces séquences cumulées rappellent les méthodes connues du système Bongo-PDG depuis 14 ans lorsqu’il est dos au mur. Il crée une histoire, il lui donne une allure de vérité, met en scène la justice et justifie les arrestations illégitimes. Sinon, comment comprendre que le Procureur de la République n’annonce pas l’audition du Directeur Général de Gabon Télévision pour justifier l’origine d’un audio rendant compte d’une conversation qui n’a jamais eu lieu ?

Dans une procédure ordinaire, le Procureur de la République se serait borné à inviter la Plate-forme Alternance 2023 à se constituer partie civile et non pas à qualifier une situation inexistante dans les faits.

Ces sorties d’Ali BONGO et du Procureur de la République laissent planer l’idée d’un coup de force du pouvoir qui veut instrumentaliser la justice afin d’interrompre le processus de libération du Gabon en cours.

La Plate-forme invite le peuple gabonais à la plus grande vigilance et à se mobiliser autour du candidat consensuel Albert ONDO OSSA qu’il a choisi pour atteindre la victoire finale.

Fait à Libreville, le 23 août 2023
Le Président de la Plateforme Alternance 2023
François NDONG OBIANG