PSG : « Ali Bongo est Gabonais »

12 février 20150
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Le président du parti socialiste gabonais a fait cette déclaration ce jeudi devant la presse à la chambre de commerce (Libreville). Moussavou King a aussi affirmé qu’il ne soutient pas l’idée d’un candidat unique pour l’opposition. Il se présentera à la présidentielle de 2016 si son parti le décide.

Face aux médias et à des militants venus peu nombreux pour l’écouter hier en fin d’après-midi, le leader du parti socialiste gabonais a expliqué son opinion sur les faits sociopolitiques au Gabon à travers un document titré : « Ma part de vérité, ma part de lumière ». Non loin de ses autres compatriotes opposants, son texte étale les difficultés du pays et donne quelques pistes de solutions dans le projet de société du PSG, tiré de celui de 2005.

Pour lui, le débat sur les origines du Président de la République n’a pas lieu d’être. Il invite ceux qui estiment qu’Ali Bongo Ondimba n’est pas gabonais à le prouver à travers trois faits : d’abord, montrer que ce dernier avait une pièce d’Etat-civil de nationalité nigériane, ensuite démontrer qu’un jugement d’adoption a été rendu par les juridictions gabonaises, enfin que ces documents ont été fournis par les demandeurs de l’adoption au moment de la constitution du dossier.

« Je parle ainsi pour stigmatiser l’attitude de certains citoyens convaincus que l’opposition doit être forcément une et indivisible ». Le leader du parti socialiste gabonais a réfuté l’idée d’un candidat commun à toute l’opposition. Sinon, que ce soit lui ce candidat unique, a-t-il ajouté. Il ne peut y avoir une seule voix dans une opposition plurale soutient-il.

Sur le plan social, Moussavou King suggère la création d’une unité spéciale chargée du suivi des dossiers sur les crimes rituels dans son pays. « En 2013, j’interpelais le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, sur les crimes rituels. Deux ans après, les démocrates de tous bords attendent toujours le plan de l’exécutif censé endiguer ce phénomène inique ». Aussi, l’opposant a attiré l’attention sur le nombre d’étrangers en terre gabonaise. Selon lui, loin d’être xénophobe, le Gabon aurait largement dépassé le seuil toléré. Il chiffre le taux d’étrangers à plus de 40%.

Georges-maixent Ntoutoume

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