Omboué vit de la pêche et de l’agriculture ,dixit le maire

31 mai 20170
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La construction de l’axe routier Omboué/Port-Gentil nourrit des espoirs de développement de cette commune qui veut s’émouvoir, mais butée par la faiblesse de ses moyens financiers. L’édile de la ville, Joseph Aregagano répond à Danny KOUELE TOLE


« L’écotourisme, une alternative pour le développement de votre commune et, surtout un mécanisme d’entrées de ressources ? »

Déjà, il faut dire que le nouveau plan de développement, d’urbanisation d’Omboué prend en compte plusieurs facteurs touristiques. Il y a l’aménagement d’un grand site que nous allons appeler ‘’carrefour ou place de la Paix’’ par exemple. Tout dépendra aussi de ce que les populations retiendront. Il y aura un grand musée représentant la province de l’Ogooué-Maritime et, auteur de ce musée, il y aura plusieurs activités. Nous prévoyons au niveau d’Omboué une ceinture de la route. On pense qu’un jour la Tropicale Amissa Bongo viendra ici. Donc, nous nous préparons à accueillir de tels évènements, des espaces réservés pour le sport, et bien d’autres activités pouvant intéresser les jeunes. Le nouveau plan d’urbanisation va s’adresser aux populations (jeunes, notables et même à nos amis des communautés étrangères) afin de recueillir leurs avis. C’est le développement participatif. Là, justement au giratoire d’Omboué, nous avons prévu une gare routière, des infrastructures en termes d’hôtellerie, de stations-services, des marchés vont être installés à ce niveau. Et, c’est bien sûr une avancée notable considérable.

« Omboué se présente aux visiteurs comme une ville de consommation. De quoi vit-on ? Vous êtes l’édile de la ville d’Omboué, quel est le projet qui vous tient à cœur pour les populations ? »

On vit de la pêche essentiellement de l’agriculture. Malheureusement, cette agriculture, nous avons le problème des éléphants qui causent des difficultés. Il va falloir trouver des solutions. Nous essayons de calmer les populations impactées. Un éléphant lorsqu’il rentre chez vous, c’est pour tout détruire. C’est tellement difficile. Avec l’aménagement du territoire, nous avons projeté un pont sur les 2 rives. En face, c’est le continent, on peut accéder à Lambaréné. Il y a d’autres sources économiques dans cette zone. Le projet Graine y prendrait son envol, on ne regarde pas trop du côté de la plaine entre la lagune et l’Océan, le palmier à huile peut très pousser. Il y a des potentialités énormes. Aujourd’hui, le principal projet, c’est le plan d’urbanisation d’Omboué 2. Ce projet-là, forme un grand ensemble de sous-ensembles et des éléments très importants. Il y a même des intersessions entre ces sous-ensembles. Ce projet N°1 est nécessairement l’urbanisation d’Omboué 2 et la maitrise du territoire communal. Avant 2014, le bateau était très bien, en 2017 même si on le met à l’eau, nous n’avons qu’un an et demi pour l’exploiter entre Port-Gentil/Omboué/Ndougou. Nous envisageons de prendre en compte d’autres directions à l’instar de Lambaréné parce que c’est un bateau exceptionnel où il y a toutes les commodités, ledit bateau respecte les standards requis, c’est une bonne chose parce qu’il y a le ratio qualité/prix.

« Y-a-t-il une synergie entre les collectivités locales dans l’objectif de la mise en œuvre de toutes les idées pouvant changer le visage de développement d’Etimboué dont Omboué est le chef-lieu départemental ? »

Nous discutons régulièrement. La preuve est que le canton Ngowé qui n’est pas dans la commune, nous donnons des tractopelles. Nous allons avec le Conseil départemental d’Etimboué et les opérateurs économiques vers les autorités provinciales pour aider à arranger la route qui s’ouvre à Ngowé parce que nous évitons l’enclavement de ce côté. Nous y participons, nous sommes unis parce que nous avons besoin de cette union de forces. Le CDE a ses limites territoriales, c’est la population qui gagne à tous les niveaux.

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