Le Ministre d’Etat en charge de l’Education nationale compte désormais faire cavalier seul sur la scène politique. Michel Menga ne veut plus appartenir à une obédience politique car ces dernières seraient la source du sous-développement du Gabon. Il ne souhaite plus arborer l’étiquette d’une officine politique, parti politique, association etc. « Tous ses recoupements sont un obstacle au développement du pays, nous pouvons l’observer par les tensions qui subsistent entre frères, sœurs à cause des divergences politiques », expliquait-il.

Michel Menga m’Essone, fils de la petite bourgade de Cocobeach dans la province de l’Estuaire, natif de la Noya et du Gabon, se présente désormais comme un citoyen libre assumant ses choix. Son entrée dans le gouvernement en 2018 avait engendré son départ du parti Héritage et Modernité et de l’opposition. Il sert maintenant le Gabon, pas un parti politique, il dit également ne rien devoir à personne et qu’il n’a pas changé, il n’a pas trahi, il a fait des choix qu’il assume pleinement.

Pour lui, cette rencontre devait aussi donner l’occasion aux fils et filles de Cocobeach de se connaitre pour s’aider entre eux pour le développement de leur ville.

Ses références de ce que devrait être la realpolitik, c’est le président Henri konan Bedie qui a confirmé sa séparation avec le RDPH d’Allassane Dramane Ouattara et confirmer son probable rapprochement de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro. Le second exemple est celui du Président Félix Tshikedi qui a été élu en RDC mais dont l’omniprésence du Président Kabila environne le pouvoir, « est-ce que vous ne voyez pas ce qui se passe au Gabon ? »,a-t-il interrogé. Pour conclure, il a invité une fois de plus les uns et les autres à s’unir à lui pour la cause du Gabon et de son développement.

GMN