MOGABO : « Il faut laisser Ali Bongo Ondimba travailler ! »

24 mai 20150
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C’est en substance, le message qu’a souhaité véhiculer le Mouvement Gabonais pour Ali Bongo Ondimba (MOGABO) à la faveur d’une causerie politique qu’il a tenue le 23 mai dans la commune d’Owendo. Pour ce mouvement initié par des cadres du Parti Démocratique Gabonais (PDG), l’heure n’est pas à la distraction, mais à la vulgarisation, et au soutien des réalisations du président du parti, Chef de l’Etat qu’il a brandi comme « des faits inaliénables »

Le MOGABO veut être proche des populations. Il veut permettre un échange direct, et une discussion franche entre les gabonais désireux de contribuer comme ils le peuvent au développement du pays. C’est dans cette optique que s’est inscrite la rencontre d’Owendo. Tour à tour, les leaders du PDG présents, ont pris la parole afin de partager à l’assistance, la vision de ce mouvement qui effectuait là, sa deuxième sortie du genre après celle de Bikélé. Augustin Roger Brice Adande, Jeanne Mbadou, Désiré Guedon, Pacôme Moubeley Moubeya, Blaise Louembe, Rose Allogho Mengara, Denise Mekam’ne, Ali Akbar Onanga y’Obégué et Alain Claude Bilie Bi Nze, tous ont rappelé la nécessité d’encourager le Chef de l’Etat actuel afin qu’il donne toujours le meilleur de lui-même, pour le bien du pays.

Au cours de la phase des questions-réponses, les populations ont soulevé plusieurs questions d’ordre social, en rapport notamment avec l’adduction en eau potable, en électricité, et la construction des routes praticables en toutes saisons. Pour les populations présentes à cette causerie, « le deuxième arrondissement est le mal-aimé de la commune d’Owendo » eu égard à son sous-développement. Les meneurs du MOGABO ont saisi l’occasion pour rappeler certaines réalisations du Chef de l’Etat sur le plan social. Répondant à une question du public, Denise Mekam’ne a indiqué que « ce qui existe entre autres, c’est la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS), l’augmentation des allocations familiales, de la prime de rentrée scolaire qui varie selon les niveaux ». Pour elle, il n’y a pas de raisons que le PDG ait honte de son bilan. « Le PDG a un programme, et le programme sera défendu au moment venu ».

A la question de savoir si ce mouvement était la conséquence d’un malaise au sein du parti au pouvoir, Ali Akbar Onanga y’Obégué a répondu par la négative. « Et il serait mal sain de le penser », a-t-il déclaré. Alain Claude Bilie Bi Nze quant à lui, est revenu sur les inquiétudes liées au social, pour rappeler qu’aujourd’hui, la CNAMGS prend totalement en charge tous les compatriotes qui souffrent de l’insuffisance rénale. Par ailleurs, il a dit que « toutes les préoccupations ont été notées. Elles seront transmises à ceux qui gouvernent le pays ». Le PDG, par la voix de Rose Allogho Mengara, a dénoncé « la crise des valeurs » que connait notre pays aujourd’hui. En effet pour elle, « il n’est pas normal de voir tous ces jeunes qui manquent de respect aux aînés sans cesse. Mais il faut que les aînés soient toujours des exemples dans ce sens.

S’ils passent le temps à s’injurier devant les plus jeunes, il est normal que ces derniers s’en inspirent ». Le MOGABO tient à vendre « les faits et la vision du parti ». Il est selon les meneurs, ouvert à tous. « Nous ne sommes pas une association, mais un mouvement citoyen », a martelé Augustin Roger Brice Adande.

Dorian Ondo

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