«…mais depuis 11 mois, nous avons aussi et malheureusement été amenés à constater pour les déplorer de nombreux et très graves manquements professionnels de la part de nombreux agents. Désormais, nous allons y réserver les suites que requièrent les textes en vigueur » C’est là l’un des temps forts qui ont marqué la cérémonie de présentation des vœux qui s’est tenue en fin de semaine dernière à l’hôtel de ville de la capitale gabonaise. Rose Christiane Ossouka Raponda, maire de Libreville, a ajouté que plusieurs autres contraintes ralentissent l’évolution des objectifs que son équipe s’est fixés. Aussi le maire estime que le cadre de travail de son cabinet ne facilite pas le travail.

Le comportement des agents municipaux est très souvent décrié à Libreville. Arnaques et abus de pouvoir sont dénoncés par les commerçants dans les marchés et les petites boutiques à travers les quartiers. Les agents de la mairie exigeraient des sommes d’argent aux commerçants qui ne sont pas en règle. L’institution est confrontée à plusieurs comportements dégradant son image et son fonctionnement.

La propreté de la ville a toujours du mal à s’affirmer. A l’arrivée de la nouvelle équipe municipale, les librevillois avaient laissé échapper un brin d’espoir sur l’amélioration de leur environnement. Mais cette espoir s’effrite davantage vu l’ampleur des ordures. Rose Christiane Ossouka a souligné que le budget de la mairie n’est pas assez conséquent pour répondre à toutes les préoccupations. La masse salariale engouffrerait 70% des 21 milliards de ce budget. 
 
Malgré ces difficultés liées au fonctionnement de l’Hôtel de ville, Rose Christiane Ossouka Raponda garde l’espoir en la possibilité de relever le défi du développement de la commune de Libreville.

Georges-maixent Ntoutoume.