GABON-UE/ "Une nouvelle dimension de représailles au Gabon" selon Jo Leinen

6 septembre 20170
Partager
Le député du parlement européen souhaite une pression internationale sur les dirigeants gabonais pour faire la lumière sur la dernière élection présidentielle dans leur pays.

Le député du parlement européen souhaite une pression internationale sur les dirigeants gabonais pour faire la lumière sur la dernière élection présidentielle dans leur pays.

Au-cours d’une prise de parole le 5 septembre, Jo Leinen, Chef de la Mission d’Oservation de l’Union européenne durant l’élection présidentielle d’août 2016, a condammné l’interdiction de voyager que subissent l’opposant Jean Ping et ses amis.

Très préoccupé par la crise politique au Gabon, le député européen Jo Leinen ne cesse plus de fustiger clairement le pouvoir d’Ali Bongo Ondimba. Ses réactions s’enchainent au fil des événements qui surviennent sur la scène politique de cet État. Président de la délégation du Parlement européen au sein de la Mission d’Observation électorale au Gabon, il persiste et signe que les résultats de la dernière présidentielle sont fallacieux et souhaite que les institutions internationales, telles que les Nations Unies et l’Union Européenne prennent des mesures contre les dirigeants gabonais.

Dans une nouvelle sortie, l’allemand Jo Leinen s’est particulièrement penché sur la récente mesure empêchant les opposants gabonais de quitter le territoire national : « Les représailles contre l’opposition gabonaise ont atteint une nouvelle dimension avec l’annonce du gouvernement de l’interdiction de sortie du territoire pour Jean Ping et d’autres dirigeants de l’opposition ». pour lui, cet acte de plus est un frein à la démocratie

Il évoque aussi une certaine inquiétude des dirigeants gabonais qui verraient un risque en laissant circuler leurs adversaires : « En empêchant Jean Ping de dialoguer sur la scène internationale, Ali Bongo manifeste sa crainte d’une critique de la communauté internationale de plus en plus virulente envers ses actions de fraude électorale et de suppression de la liberté d’expression ». A Libreville, les opposants pensent que le président gabonais ne fait pas de voyage officiel en Europe parce qu’il n’y serait pas reconnu comme élu du peuple.

Pour boucler son intervention, Jo Leinen dresse un parallèle avec les marques démocratiques survenues récemment dans un autre pays africain ; des signes qui, semble-il espérer, pourraient avoir une influence sur la crise au Gabon : « Il paraît aussi évident qu’Ali Bongo craint une nouvelle dynamique politique suite à la courageuse décision de la cour constitutionnelle du Kenya d’annuler les élections présidentielles ». L’allemand semble oublier que la Cour constitutionnelle du Gabon avait définitivement tranché le débat sur la présidentielle. Les décisions de cette haute institution sont irrévocables.

Clarisse Bouanga
L’article intégrale en un clic : http://www.joleinen.de/Pressedetail.24.0.html?&L=tlfgvgfll%5C%5C%5C%5C%5C%5C%5C%5C%5C%5C%5C%5C%5C%5C%5C%22&tx_ttnews%5Btt_news%5D=1490&cHash=ab080bf55ab195b533aada2014475ac3

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire