L’ex cadre du Parti Démocratique Gabonais (PDG) en France écrit car toute la misère politique qu’elle a observée et côtoyée lui fait peur pour l’avenir de son pays.

L’auteure lève le voile sur cet empire politique du silence dominé par l’argent facile et la religion des détournements de fonds publics. Elle dévoile de l’intérieur, les mœurs peu reluisantes de la vie politique gabonaise.

Loin de donner les leçons, Mme Laurence Ndong a écrit surtout pour transmettre à chaque gabonaise et chaque gabonais la conviction profonde qui l’anime : « changer de mentalité est encore possible, changer le pays aussi ».

Pour cette ancienne militante du PDG, la volonté de détourner le maximum de fonds publics est dans l’ADN des militants du parti au pouvoir depuis près d’un demi-siècle.

Quand elle fait le bilan du mandat exécuté à la tête du pays par son candidat Ali Bongo qu’elle avait pourtant soutenu en 2009, elle est aussi désespérée.

La cause de ce désastre politique est selon Laurence Ndong « l’enrichissement rapide et sans effort » des militants du parti créé par feu président Omar Bongo Ondimba.

Le peuple gabonais, pour Laurence Ndong n’est pas une abstraction, mais un acteur concret qui a des aspirations humaines, les mêmes qui ont conduit à la révolution française de 1789 et à la chute du mur de Berlin en novembre 1989.

L’auteure conclut en s’étonnant du silence et de l’inaction de la Communauté Internationale face aux violations des Droits Humains que certains présidents africains font subir à leurs populations.

Jacques Jarele SIKA