COMMUNIQUÉ - Le Conseil National de la Démocratie est lancé

28 février 20150
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Libreville, le 26 février 2015 – Séraphin Ndaot Rembongo (opposition PDS) a été élu par ses pairs à la présidence du Conseil national de la démocratie (CND). Cadre proposé d’un « dialogue politique permanent et inclusif », cet organe consultatif doit élaborer un Code de bonne conduite à l’usage des acteurs de la vie politique nationale, et assurer la médiation dans les conflits opposant les acteurs et les partis politiques entre eux.

Le CND est à flot. Le CND est en place, en temps voulu, avant la rentrée parlementaire, comme l’avait demandé Ali Bongo Ondimba le 4 février dernier. Elu – 27 voix sur 43 -, Séraphin Ndaot Rembongo (Parti pour le développement et la solidarité sociale – opposition) est donc en mesure de rassembler ses membres de droit : les dirigeants des partis politiques reconnus ; le Premier ministre ; le président de l’Assemblée nationale ; le président du Sénat ; les anciens Premiers ministres ; les anciens présidents de l’Assemblée nationale ; les anciens présidents du Sénat et bien-sûr les anciens présidents de la République.

« J’ai voulu, précisait le Chef de l’État début février, faire en sorte que le CND devienne le lieu indiqué pour que chacun exprime son point de vue et contribue à faire évoluer notre démocratie dans un dialogue politique permanent et inclusif, ouvert à tous les partis politiques légalement reconnus, et selon les cas, à d’autres acteurs ». Le Conseil compte également un vice-président pédégiste, Jérôme Kwenzi Mikala, et un questeur issu de l’opposition, Noël Borobo Epembia du Front pour l’unité nationale et le développement utilitaire (FUNDU).

« Il faut dépasser nos clivages idéologiques pour ne privilégier qu’une seule aspiration, un seul idéal : la construction de ’la Maison Gabon’ ». L’ambition d’Ali Bongo Ondimba fut en la matière tissée de détermination et d’une longue patience. C’était en septembre 2012. Un discours devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, comme un vibrant appel au dialogue : « Nos compatriotes ne veulent plus de l’attentisme, des palabres politiciennes stériles, des grandes messes inutiles, bref tout ce qui a contribué à gangrener notre vie politique ces vingt dernières années ». Quelques jours après, le Conseil des ministres du 20 septembre annonçait que le Président avait décidé de « convoquer l’ensemble des partis politiques en vue de la reprise des activités du CND ». Vingt-neuf mois plus tard, à force de conviction, la chose est faite.

Attendue par les forces vives de la Nation, cette agora permettra l’expression des vues les plus diverses et la confrontation intellectuelle génératrice de progrès pour l’ensemble du pays. À l’écoute du pouls de la Nation, le Chef de l’État offre un cadre au dialogue nécessaire, comme un espace de travail collaboratif ouvert à la diversité des opinions. Le dépassement des contradictions dialectiques par le débat d’idées, à la recherche d’une synthèse conciliatrice. « La Nation gabonaise est forte lorsqu’elle élève la contradiction au-dessus des particularismes ».

DCP

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