Ali et Jean, un duo pour distraire l’opposition gabonaise ?

29 septembre 20140
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Depuis l’arrivée inopinée de Jean Ping dans l’opposition gabonaise, nombreux sont ces gabonais qui se demandent vraiment si c’est un choix sincère ou une stratégie de déstabilisation du camp adverse. Il est vrai qu’il n’est pas le premier à avoir quitté le parti démocratique gabonais (PDG) après de nombreux et loyaux services, mais voilà, lui il a quand même la particularité d’avoir fait des neveux à Ali Bongo Ondimba (ABO), par l’intermédiaire de Pascaline Bongo sa sœur aînée.

Depuis des mois déjà, les médias ne parlent que d’eux. La presse nationale et internationale profite bien de leurs affronts à distance qui font penser à deux frères qui ne se supportent plus. Dans ce rôle en 2009, était pointé du doigt, André Mba Obame (AMO), avec son appel historique de Barcelone qui avait bluffé plus d’un. Mais les événements survenus pendant et après la campagne de cette présidentielle, nous a laissé croire qu’AMO était devenu un opposant de « sang ». Se faisant désormais rare pour des raisons de santé, AMO présenté jadis comme l’opposant farouche à ABO, aurait malgré lui passé le témoin à Jean Ping.

Depuis lors, l’opposition de « sang » n’existe quasiment plus, ses sorties sont des non événements. Elle dit des choses, on écoute, mais ça n’accroche plus. Ceux qui marchent bien, ce sont les opposants de « choix ». Au moment où les oppositions envisagent une candidature unique, il faudrait bien mûrir les clauses de cette éventualité. Et si jamais Jean Ping était porté comme souhaité par certains opposants à ce poste, il importe de rester sur la méfiance. Car entre opposant de « choix » et opposant de « sang », il importe de savoir choisir.

Source Photo : DR

Dorian Ondo

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