La cérémonie a débuté au rythme de « La Concorde », l’hymne national du Gabon, suivie de la présentation du programme et des différentes commissions chargées de mener les travaux. Une commission de politique générale, une commission administrative et juridique et une commission chargée de la vie du parti.

Ensuite des discours ont ponctué la cérémonie ; notamment ceux des partis ou mouvement politiques invités. Le représentant des souverainistes, un mouvement d’opposition né de l’Union nationale, a appelé à l’unité des opposants car selon lui, un seul parti ne peut pas vaincre le PDG au pouvoir. Dans la même lancée, Jean Ping, représentant du Front uni de l’opposition pour l’alternance, a dit que c’est une chance que le président des 7MP soit originaire du Haut-Ogooué. Pour Jean Ping, cela confirme que cette province appartient aussi aux gabonais. A propos de l’unité de l’opposition, l’ancien président de la commission de l’Union africaine a affirmé que « l’unité devrait être le ciment de nos actions ».

Prenant la parole, Joël Ngoueneni Ndzengouma, président des 7MP, a tout d’abord dit être honoré de la présence des membres des autres partis de l’opposition. Il a expliqué que le thème de ce congrès doit être considéré comme un sujet de réflexion pour combattre en vue de conquérir la terre promise et rentrer en possession de l’héritage Gabon. Le leader politique s’est aussi adressé à « ceux du pouvoir en place qui hésitent encore mais qui ont compris que le bateau ivre du camp présidentiel est en train de couler, nous leur disons faites comme René Ndemezo... »

Les travaux de ce congrès prendront fin samedi prochain. 7MP est un parti de l’opposition né le 7 mars 2010. Son projet de société est basé sur sept (7) points appelés édifices : culture, humanisme, famille, économie, société, politique, diplomatie.

Georges-maixent Ntoutoume