Plus le temps passe, plus la pandémie gagne du terrain. Le coronavirus n’est pas encore maîtrisé au vue de la détection de nouveaux variants. Les dirigeants de l’Afrique du Sud diffusent fréquemment des informations concernant l’évolution de la pandémie dans le pays. Ils ont annoncé le 25 novembre dernier la découverte du variant B.1.1.529 baptisé « Omicron », par l’OMS.

Son mode de transmission est incertain, mais vue qu’il s’agit d’un dérivé du Sars-CoV-2, il pourrait être le même. Selon Angélique Coetzee, médecin sud-africaine, les symptômes semblent être plus accrus et inhabituels (fatigue extrême, toux sèche, gorge qui gratte, courbatures). Pour l’heure, on ignore encore s’il est plus virulent que les précédents variants, mais l’OMS le qualifie de « préoccupant ».

En plus de l’Afrique du Sud, des cas d’Omicron ont été enregistrés notamment en Belgique, Italie, France, Allemagne. Bien que l’Organisation mondiale de la santé indique que la fermeture des frontières n’est pas nécessaire lorsqu’un variant est déjà en circulation. Plusieurs pays ont pris des mesures rigoureuses en fermant partiellement ou totalement leurs frontières pour protéger à tout prix les populations.

Les scientifiques observent de près l’évolution de ce nouveau variant. Même si à ce jour aucun décès lié au variant Omicron n’a été répertorié, l’organisation mondiale de la santé juge le risque lié au variant omicron du coronavirus SARS-CoV-2 étant "très élevé" à l’échelle mondiale.

LK.