POLITIQUE DU GABON : "Le Gabon de l’homosexualité" dixit FMEN

24 juin 20200
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La situation politique de notre pays après le covid-19 nécessite une réconciliation nationale impulsée par nos gouvernants afin d’éradiquer un tant soit peu les inégalités qui se sont faites suite à la crise économique, financière et sanitaire.

Beaucoup rejettent l’anathème sur l’opposition de ne rien faire. Que doit exactement faire une opposition qui n’existe à aucun pan du pouvoir (ne gère aucune institution alors que c’est faisable dans un pays qui se dit démocratique) ? Une opposition mise en marge de toute possibilité de proposer un programme de sortie de crise ?

Dans le contexte actuel, ce n’est pas à l’opposition de courir derrière la majorité en difficulté pour proposer quoique ce soit. C’est au président, dont à l’exécutif de mener un tel exercice de solliciter l’avis de l’opposition, ainsi elle fera des propositions idoines sur la sortie de crise que connaît notre pays. Pointé les doigts accusateurs sur l’opposition aujourd’hui est nul.

Ce que plusieurs gabonais ne comprennent pas, que le pays soit géré par un pouvoir illégitime où illégal, c’est quand même notre pays. «  Lorsque notre pays se retrouve en situation de vulnérabilité, ces filles et fils avons l’obligation et la responsabilité de redresser les choses dans une certaine urgence ». C’est de cette urgence face à nos difficultés actuelles que nous devrions avoir la pensée et y réfléchir. Plutôt que de réfléchir sur L’HOMOSEXUALITÉ qui n’a rien de profitable pour notre nation. Au contraire...

D’autre part, sur prospection sur le terrain. La plupart des gabonaises et gabonais critiquent toutes les réformes inadéquates faites par le gouvernement qui n’écoute pas son peuple. Alors que les gouvernants devraient se rendre de l’évidence des critiques que le peuple manifeste à un moment donné.

La question ultime qu’on peut se poser aujourd’hui, pourquoi un président qui se dit élu par les gabonais en majorité demeure sourd face aux lamentations de ce peuple ?
Ce que nous reprochons à ce pouvoir et son gouvernement, de mener des réformes qui ne sont d’aucune utilité. Alors qu’au tour de nous, il y a de véritables problèmes à régler qui ne le sont pas !

Comme aveuglé de ne rien voir ce qui se passe. Seul, les populations et les opposants voient tout. Misent en marge, ne peuvent se limiter qu’à l’observation d’une dégradation accélérée de ce qui est de nos institutions, administrations et nos us et coutumes. Bof !

Prenons un exemple patent, Lorsque l’assemblée nationale et le gouvernement passent des journées entières à faire une réforme de loi sur L’HOMOSEXUALITÉ dans un pays qui est fondé sur les lois cardinaux de ces us et coutumes, c’est quoi le projet ?
Alors que nous avons des urgences dans l’éradication de la covid-19, l’éducation, l’enseignement supérieur, et dans bien d’autres domaines comme le recrutement des jeunes à la fonction publique, l’état des routes (pas d’entretien).

L’HOMOSEXUALITÉ dans un tel pays dit-on chrétien à 54% et les musulmans à plus de 42%, vous pensez que nous en n’avons besoin ?

Pendant que nous avons une crise politique depuis 2016 qui ne trouve aucune issue.
Au-delà de nos frontières, les gens se posent des questions ; «  est-ce que les gabonais sont sérieux ? » C’est la question aussi que plusieurs gabonais ont commencé à se poser en apparence, de savoir « est-ce que nos institutions et des personnalités qui les dirigent sont sérieuses ?  »

De savoir que, dans notre pays le Gabon de nos ancêtres, deux hommes doivent se marier. C’est inacceptable ! C’est apparemment ce pays qu’on veut léguer à nos enfants et petits-enfants ? Nous comprenons pourquoi plusieurs sont devenus cardiaques dans ce pays. Avec la force des choses qu’on voit, lit au quotidien, on finit par mourir cardiaque.

Trop c’est trop...

Quant aux députés, nos élus nationaux. Vous êtes la représentation nationale au sein d’une grande institution comme la première chambre du parlement. C’est quoi l’urgence de vous préoccuper de la réforme sur L’HOMOSEXUALITÉ alors que nous avons d’autres urgence ailleurs ? Nous voulons comprendre ce contraste des choses.

Que dirons-nous à notre Dieu ? Que nous avons laissé un pays dans la déchéance de L’HOMOSEXUALITÉ de vos enfants et petits-enfants ? Malheur à vous !
« On ne peut pas toujours agir par intellect dans certaines situations, il faut faire appel à ces valeurs culturelles pour prendre les bonnes décisions. Ce qui se passe est impardonnable, ça engage toute une nation entière ».

De FMEN

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