Port-Gentil (Gabonews) : Cette visite aux femmes privées de liberté et détenues à la prison de la ville de Port-Gentil, rentre dans le cadre de la commémoration en différé de la journée internationale de la femme fixée le 08 mars de chaque année.

Selon les membres de la Voix des oubliés, les femmes en prison font partie de la gente féminine, donc, elles sont concernées par cette célébration. « La prison n’est pas une fin en soi, car elles sortiront un jour » a laissé entendre la présidente de la voix des oubliés, Me Solange Yenou. C’est un message qui pourrait leur donner des idées d’insertion dans le tissu social ; rien n’est perdu. L’ONG n’est pas allée les mains vides, elle a apporté des produits d’hygiène réceptionné par le directeur régional centre de la prison, le colonel Paul Mitombo en présence des membres de l’Observatoire national des prisons chapeauté par Marc Ulrick Malekou Ma Malekou, membre du Réseau des journalistes gabonais des Droits de l’homme.

« Nous sommes sensibles à cette marque d’intérêt que vous portez à cette catégorie de personnes » s’est ainsi que exprimé le colonel Paul Mitombo. Cette descente des membres de la voix des oubliés qu’accompagnaient ceux de l’Observatoire national des prisons témoigne l’importance que l’on peut toujours accorder à ces femmes incarcérées. La société civile organisée apporte par là un équilibre non seulement aux gens en conflit avec la loi, mais également aux personnels pénitenciers en terme d’assistance multiforme. Aujourd’hui, l’Etat gabonais attend une implication des ONG et d’autres types de partenaires pour trouver des mécanismes d’insertion des détenus au lendemain de leurs peines en milieu carcéral.

Danny Kouélé Tolé