Selon la même source, on reproche au champion d’art martial, celui qui a fait rayonner l’Afrique, l’Europe, le Gabon et l’Allemagne, d’avoir accueilli à l’aéroport d’Antsirabé l’ancien Président de la République Marc Ravalomanana, dont il fut durant son mandat l’un des gardes du corps personnels.

Malgré ses dénégations et malgré le témoignage de 20 personnes dignes de foi attestant sa présence à l’hôtel dont il est propriétaire et gérant, Jean Marc Koumba a été mis en prison et transféré sans pitié et remords à Antsiranana (Diégo-Suarez).

Il semblerait que sa famille pourrait être inquiétée aussi, précise nos confrères de Tananews.

Son épouse appelle, sur les réseaux sociaux, tous les malagasy, européens, africains, allemands ,gabonais à se mobiliser pour demander sa libération.

Selon elle, son époux Jean-Marc Koumba a entamé une grève de la faim depuis son arrestation.

L’affaire du retour de manière clandestine de l’ancien président, Marc Ravalomanana, est montée en épingle par les tenants du pouvoir.

La Gendarmerie nationale d’Antsirabe soupçonne une complicité de Jean Marc Koumba et des employés de l’aérodrome d’Antsirabe. Elle s’est vu confier, suite à une plainte de l’Aviation civile de Madagascar (ACM) déposée auprès du tribunal, la mission d’enquêtes sur l’ancien garde du corps de Marc Ravalomanana mais aussi concernant quatre employés de l’Aviation civile de Madagascar. Jusqu’à maintenant, ces individus ne sont qu’en garde à vue mais ne sont pas présumés coupables. Aucun chef d’accusation n’a jusqu’ici été retenu contre eux.

Cette arrestation du germano-gabonais coïncide avec la volée de bois vert que la Communauté internationale est entrain d’infliger à Madagascar et à certains de ses dirigeants.

A partir de là, le raccourci peut être facile de faire de Jean Marc Koumba un prétexte pour rendre la monnaie de sa pièce à la Communauté internationale ? Le détenu ne serait-il pas de nationalité germano gabonaise ? Un parfait bouc émissaire donc et un message clair adressé à l’Union Européenne (UE) et à l’Union Africaine (UA) ? Un message qui pourrait s’apparenter à ceci : « vous nous faîtes des misères, nous faisons aussi des misères à vos ressortissants ».

On rappelle que la mère de Jean Marc Koumba, Else Marie Kracht, a travaillé plus de 30 ans et occupait un poste important à l’ambassade des USA au Gabon et en Allemagne.

Photo : (DR)

Jacques Jarele SIKA