Il est clair que la France est entrain de perdre ses acquis sinon la main mise sur certains pays de l’espace francophone sur le continent noir. D’abord la république centrafricaine dont les populations avaient salué l’aide de la Russie, qui aussi a en quelque sorte couper l’herbe sous les pieds des Français au Mali en apportant son soutien bien que cela ne soit officiel à la junte au pouvoir dirigée par le colonel Assimi Goïta. Si des sanctions sont évoquées par la France concernant le cas malien, pour ce qui est du Gabon, c’est une toute autre histoire.

Le 11 mai dernier, le chef de l’exécutif Gabonais Ali Bongo Ondimba avait exprimé son désir d’intégrer le Gabon au Commonwealth. C’est une nouvelle qui aura sans doute eu l’effet d’une bombe au sein du mouvement francophone. La réaction de cette dernière, plutôt devrions nous dire de la France s’avère semblable à celle d’un camarade jaloux de voir son compagnon sympathiser avec d’autres. Comme par hasard, l’affaire des biens mal acquis surgit de nulle part avec la mise en examen de la banque BNP Paribas pour blanchiment de corruption et détournement de fonds faisant suite à des transactions au travers de ses comptes effectuées par la famille Bongo. Cela montre à suffisance que lorsque l’on veut tourner le dos à la France pour s’épanouir et s’ouvrir à d’autres nations pour le développement, on subit sa colère comme celle d’une épouse jalouse.

Quoi qu’il en soit, elle a toujours été directe et claire dans sa manière d’agir et dans ses déclarations. D’autant plus qu’elle l’avait clamé haut et fort par un de ses illustres personnage qui avait affirmé que «  la France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts ».

Freid KOUMBA