France : La formation des militants, un enjeu primordial du PDG-France avant 2016

24 septembre 20140
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Paris, 24 septembre (Gabonews) – La Fédération du Parti Démocratique Gabonais (PDG) France a organisé hier, dans le 17è arrondissement de Paris, son premier atelier-militant sur le thème « Débattre pour convaincre : Un atout maître au crédit du militant en action », conjointement animé, avec succès, par Prince Essonne Mfoulou-Ze et Laetitia Mebaley, tous membres du PDG (parti au pouvoir au Gabon depuis 46 ans).

A l’entame de la formation, Laetitia Mebaley a édifié les militants et sympathisants du PDG sur la communication politique pour favoriser le soutien de l’opinion publique tout le long de l’exercice du mandat du président gabonais, Ali Bongo Ondimba et surtout de mettre en place une stratégie de communication avant les élections présidentielles de 2016 au Gabon pour appuyer l’action du gouvernement et les projets ou reformes initiés par le numéro un gabonais depuis 2009.

« Un militant bien formé, est un parti qui gagne », a déclaré Mme Laetitia Mebaley devant plusieurs militants et sympathisants du PDG-France.
De son côté, Prince Essonne Mfoulou-Ze a mis l’accent sur la prise de parole en public, la parole, facteur par excellence de notre socialisation pour bien défendre le bilan du PDG en 2016.

Selon lui, l’important, c’est d’apprendre quelques techniques pour démonter l’argumentaire de l’opposition mais aussi de réfléchir à la source de nos convictions et de notre engagement.

« Pour un militant, qui se différencie d’un simple adhérent par sa participation active au sein d’une organisation politique, le marché, où l’on distribue des tracts et où l’on aborde les « vraies gens », est une épreuve parfois brutale. Il faut donc des techniques appropriées pour faire face aux opposants du PDG », nous a confié Prince Essonne Mfoulou-Ze.

Dans un parti attrape-tout comme le PDG, la formation politique a quasiment disparu même au sein d’autres partis politiques du Gabon, qui privilégient les exercices pratiques plutôt que la réflexion. Même si pour les participants, la meilleure formation se fait sur le terrain, cet atelier-militant était édifiant.

« C’est important car nous avons appris des techniques de militantisme, des conseils pour être plus efficace en tant que militants », a lancé Mme Rose Ogouebandja.
Tous les participants ont souhaité des ateliers pratiques de ce genre pour mieux affronter l’opposition en 2016.

Jacques Jarele SIKA
GN/14

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