France : La CDG en rang serré pour le départ d’Ali Bongo en 2016

28 septembre 20140
Partager

Paris, 28 septembre (Gabonews) - La Convention de la Diaspora Gabonaise (CDG) qui reste linéaire à ses convictions dont l’une des principales est la synergie de toutes les volontés déterminées à « mettre fin au système PDG » a lancé un appel au peuple gabonais, samedi lors de sa rentrée annuelle à Paris, à voter contre le président gabonais, Ali Bongo Ondimba en 2016.

« En effet pour la CDG, la capacité et la détermination à fédérer les convaincus de l’opposition reste l’un des piliers majeurs qui conduiront inexorablement à la chute du régime dictatorial d’Ali Bongo Ondimba en 2016 », a déclaré le président de la CDG, le Professeur Bruno Ella.

Pour lui, aucune entité isolée ni prétentieuse n’a le monopole de la solution au problème qui asphyxie sans répit le Gabon et son peuple. Seule une synergie des intelligences et des stratégies permettra une capitalisation des forces.
« Il va sans dire que la sincérité dans cette stratégie est la condition sine qua non. Dit-on souvent que ’’ l’Union fait la force’’ lorsqu’il s’agit de mettre fin à une dictature ; l’histoire des Nations et des Peuples nous le démontre dans toutes les civilisations », a ajouté Bruno Ella.
« Il n’y a pas l’once d’un doute que la diaspora gabonaise de l’opposition déterminée représente un capital considérable en termes de compétences, d’intégrité et de moralité pour la restauration et la renaissance du Gabon », martelé le président de la CDG.

L’opposant Jean Ping était à l’épreuve de son nouvel engagement pour le Gabon devant la diaspora gabonaise de l’opposition déterminée à mettre fin au règne du PDG en 2016.

Devant un public acquis à sa cause, l’ex président de la Commission de l’Union Africaine (UA) a brossé un tableau sombre de l’état actuel du Gabon avant d’inviter le peuple gabonais à une véritable révolution mentale pour sortir le Gabon de son « coma ».

« On ne peut pas rentrer dans le 21è siècle en reculant. Nous devons passer du système héréditaire au système démocratique. Et rien ne peut se faire sans la diaspora gabonaise », a précisé d’un ton ferme l’ancien baron du PDG.

Jacques Jarele SIKA

GN/14

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire