« Nous avons décidé souverainement, de l’organisation d’un congrès historique à Paris qui a pour objectif d’anticiper sur toutes formes de dérives et de chaos, en prenant le parti de régler en toute responsabilité, dans un territoire neutre, ami du Gabon, la France, les très nombreux problèmes, les contentieux et les très graves violations de la loi accumulés au Gabon depuis au moins 2009, avec des usages anticonstitutionnels, imputés avec la complicité flagrante et impunité de toutes les Hautes Chambres ayant favorisé la violation de la Constitution en validant frauduleusement l’inéligibilité formelle de ’’jure’’ du président de la République actuel... », précise le communiqué de la CDG.

Ce congrès va apporter, selon les organisateurs, une réponse urgente aux problèmes et à la situation particulièrement graves du Gabon, et examiner instamment les conditions de la déposition constitutionnelle d’un pouvoir « illégitime et désormais illégal » par la mise en place d’une charte de la transition au Gabon, qui prendra effet à l’issue du congrès et jusqu’à exécution complète de son contenu de la déposition constitutionnelle du pouvoir actuel selon les voix qu’elle adoptera.

Les partis politiques et personnalités de l’opposition gabonaise, les membres et organisations de la Société civile, élus du peuple, regroupements laïques et religieux, étudiants gabonais de France de tous bords, universitaires et membres de la Communauté internationale dont la France vont prendre part à ce congrès qui intervient un an avant la présidentielle de 2016 au Gabon.

Jacques Jarele SIKA