La rencontre dans un hôtel du 6è arrondissement de Paris a donc fait large écho à la déclaration de Makokou du 23 mars 2015, au cours de laquelle le président gabonais Ali Bongo Ondimba, a décrété 2015-2025, décennie de la femme gabonaise.

Sur invitation des femmes de la Diaspora gabonaise, Annie Christel Eugénie Limbourg Iwenga et sa délégation sont venues pour jeter, et de la plus belle manière, les prémisses d’une organisation des femmes gabonaises de France afin de recueillir leurs propositions à la problématique pour une meilleure élévation de la femme gabonaise véritable maillon de la résistance sociale, la ressource la moins utilisée, après 55 ans d’indépendance du pays.
 
« Le président Ali Bongo n’a pas dit décennie de la femme du PDG, de l’opposition ou de la société civile. Il a tout simplement dit de la femme gabonaise. Donc nous avons besoin de la contribution et de l’expertise de toutes les gabonaises présentes au pays ou à l’étranger pour mener à bien ce projet qui honore la femme gabonaise d’aujourd’hui et de demain », a déclaré Mme Annie Christel Eugénie Limbourg Iwenga.

Echange en toute simplicité, pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui, les femmes gabonaises de France ont salué cette initiative qui va les sortir enfin du « kounabélisme » autrement dit de la danse et aux chants à la gloire du président pour inventer le Gabon entrepreneurial.
 

La décennie de la Femme gabonaise, est une plateforme d’exposés, d’échanges et de partage, qui vise non seulement la promotion de la gente féminine dans toute sa globalité au Gabon, mais aussi la défense de ses droits dans tous les domaines d’activités.

Celle-ci a pour but de former les membres de cette commission, afin de leurs donner des outils nécessaires pour mener à bien cette initiative, cher au président Ali Bongo Ondimba.
 
Jacques Jarele SIKA