« J’ai organisé une rencontre le 22 mars 2015 entre la nouvelle équipe de l’Ambassade et la Communauté gabonaise vivant à Londres. A travers cette rencontre, j’ai réussi a établir un fichier des gabonais vivants au Royaume-Uni, cependant ce fichier n’est pas exhaustif, dans la mesure où les gabonais ne viennent plus à l’Ambassade et par conséquent ne se font pas enregistrer a l’Ambassade », nous a confié le Premier Conseiller, Chargé d’Affaires .a.i. Ambassade du Gabon au Royaume- Uni, Auxence Malongo Iyangui.

« A ce jour nous avons réussi à enregistrer 98 gabonais vivant à Londres. Mais selon mes estimations, il se pourrait qu’il y ait près de 150 à Londres et près de 250 dans tout le Royaume-Uni », a-t-il ajouté.

Nombreux sont des étudiants, des stagiaires, des chefs d’entreprises et sans oublier le personnel diplomatique.

Certains gabonais résident à Londres et interrogés par Gabonews.com constatent malheureusement avec amertume qu’ils sont délaissés par rapport à leurs compatriotes vivant en France.

« La communauté gabonaise du Royaume-Uni n’est pas prise en compte par nos dirigeants. Pour preuve quand les membres du gouvernement gabonais arrivent en Europe ils s’arrêtent seulement en France et communiquent plus avec nos compatriotes de France. Personne ne prend l’initiative de venir nous entretenir à Londres et nous expliquer comment le pays avance », a déclaré Ambroisine Ekomi chef d’entreprise d’origine gabonaise.

Pour Diane-Flore Apanga étudiante en médecine à Londres, les gabonais de Londres sont bien intégrés et chacun exerce une activité normale et correcte. Ils arrivent à bien vendre l’image du pays, sauf qu’ils sont pénalisés sur le plan administratif.

« C’est un véritable calvaire administratif trop lourd que vivent les gabonais de Londres malgré notre intégration réussie », nous a dit avec regret Diane-Flore Apanga

Pour les gabonais du Royaume-Uni, le Gabon doit aussi mettre un point d’honneur à rechercher des opportunités susceptibles de redynamiser l’axe Libreville – Londres.

Jacques Jarele SIKA