En marge du Sommet sur la sécurité nucléaire, organisé les 31 mars et 1er avril à Washington à l’initiative de la Maison-Blanche - auquel Ali Bongo Ondimba est un des rares leaders africains invités - le Chef de l’Etat s’est félicité de l’excellence des relations qu’entretiennent le Gabon et les Etats-Unis depuis bientôt 60 ans. Il s’est dit en particulier satisfait de l’impact de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA, dont le dernier Forum s’est tenu à Libreville) sur le développement des échanges intercontinentaux et sur la diversification de l’économie africaine, et singulièrement gabonaise. A cette occasion, le numéro un gabonais a rappelé la volonté de son gouvernement de trouver un juste équilibre entre le développement nécessaire du tissu industriel et les exigences qui prévalent en matière de préservation de l’environnement.

Afin de détecter et de prévenir les menace du terrorisme nucléaire dans un monde de plus en plus interconnecté, Ali Bongo Ondimba a plaidé pour l’adoption d’une démarche globale fondée sur la participation et la collaboration actives de l’ensemble des nations, Etats africains compris. Il a également appelé au renforcement de la coopération sécuritaire entre le Gabon et les Etats-Unis, dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, le braconnage, le trafic de drogue et la piraterie dans les eaux du Golfe de Guinée.

Reconnu pour les politiques de développement durable et de protection des ressources halieutiques du Gabon qu’il a mises en place, le Président de la République a officiellement été invité à porter haut et fort un message en faveur de la protection des océans lors du sommet spécial qui se tiendra en amont de l’Assemblée générale des Nations-Unies en septembre à New York.

DCP