Gaza : plus de 620 morts, des hôpitaux bombardés

23 juillet 20140
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L’autorité palestinienne a proposé, mardi 22 juillet, un cessez-le-feu suivi de cinq jours de pourparlers, a annoncé un responsable du Fatah au Caire. Plusieurs hôpitaux ont été bombardés, et mardi soir, une école de l’ONU accueillant des réfugiés a été touchée par une frappe israélienne. Le bilan dépasse désormais les 620 morts côté palestinien. Vingt-sept militaires et deux civils israéliens ont par ailleurs été tués.

Au moins neuf femmes figurent parmi les nouvelles victimes palestiniennes. Une femme enceinte et une fillette de 4 ans ont été tuées dans une frappe à Beit Hanoun, dans le nord, près de la frontière israélienne et deux autres femmes, âgées de 50 et 70 ans, sont mortes dans un bombardement à Zeitoun, un quartier de la ville de Gaza. Dans le sud de la bande de Gaza, des bombardements israéliens ont tué une femme également, dans la ville de Rafah, tandis que deux hommes périssaient à la suite de raids aériens sur Qarara.

Plus tôt dans la journée, cinq membres d’une même famille, dont quatre femmes, ont été tués dans deux raids à Deir el-Balah, dans le sud. Dans l’est de la ville de Gaza, un garçon est mort dans un raid aérien sur le quartier de Touffah. Trois autres personnes ont été tuées dans des circonstances indéterminées.

Une autre personne est morte dans un raid sur Khan Younès, également dans le sud du territoire palestinien, alors qu’un bombardement du camp de réfugiés de Nousseirate, au centre, a fait un mort. Enfin, le bureau d’al-Jazira, situé au 11e étage d’un immeuble à Gaza, a été touché par des tirs et le personnel de la chaîne a été aussitôt évacué.

Cinq hôpitaux bombardés

« Notre hôpital a été visé par des canons de chars, témoigne un médecin de l’ hôpital Al-Aqsa à Gaza qui, lundi, a essuyé des frappes israéliennes. Le premier obus a touché le parking. Il a détruit trois ambulances et blessé trois secouristes. Après, ils ont visé le troisième étage, qui abrite les services de médecine interne, de chirurgie et le bloc opératoire. L’une des conséquences du bombardement est que la station d’alimentation en oxygène des soins intensifs est tombée en panne. »

Source : RFI
GN/CF/14

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