Cette conférence qui entre dans le cadre de la célébration de la 5ème édition de la Journée Internationale des Veuves est parrainée par Lord Raj Loomba, membre de la Chambre des Lords (Sénat Britannique), Président fondateur de la LOOMBA FOUNDATION.

Il est également prévu un dîner de gala en faveur des veuves de la République Centrafricaine avec la participation de plusieurs artistes africains dont la slameuse gabonaise Anaëlle Nanda.

La situation des veuves en Afrique est similaire à celle des autres veuves dans le monde. Elles sont chassées de chez elles avec leurs enfants, privées des biens de leur époux décédé. Leur situation est souvent aggravée par la pandémie du VIH /sida et les conflits dans la région. Il est difficile de connaître le nombre exact de veuves sur le continent : les recensements ne sont pas fréquents, et quand ils se font, les statistiques nationales sont rarement désagrégées par situation matrimoniale.

Instituée pour la première fois le 23 juin 2011, la Journée Internationale des Veuves reste un moyen pour l’ONU de dénoncer les discriminations faites aux veuves à travers le monde.

Cependant, la question de la défense des droits de cette catégorie d’individus, qui implique forcément celle des orphelins, n’est pas encore parvenue à entrer dans les priorités des gouvernants du monde, au-delà de simples déclarations d’intention.

Cette conférence-débat va dans le droit fil du combat mené par la première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba qui se propose de rassembler toutes les énergies et toutes les bonnes volontés autour des questions relatives à la défense des droits pour la dignité du conjoint survivant.

Jacques Jarele SIKA