Ali Bongo Ondimba rencontre la communauté des affaires

19 February 20160
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Le Caire, le 19 février 2016 – Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a souhaité consacrer la seconde et dernière journée cairote de sa visite officielle en Égypte à la diplomatie économique. « Une Égypte forte, c’est une Afrique forte. Le succès du partenariat que j’appelle de mes vœux ne dépend que de nous, les Africains ». Agro-industrie, transformation du bois et des minerais, production pharmaceutique : « Le Gabon est ouvert au business », a lancé le Chef de l’État.

Après avoir échangé avec trois grands patrons égyptiens dans le cadre d’audiences privées, Ali Bongo Ondimba a été l’hôte de la Chambre de commerce du Caire, une organisation représentant quatre millions de commerçants actifs au sein d’une société qui fait des affaires depuis les temps pharaoniques. « Le continent africain et l’Égypte doivent se rapprocher commercialement », a indiqué le président de la Chambre, l’industriel Ibrahim Mahmoud Al Araby.

Attaché à présenter les avantages de la stratégie de diversification du Gabon et à souligner l’attractivité de la Zone économique spéciale de Nkok, le Président de la République a employé avec conviction le langage attendu par les hommes d’affaires : « Je suis venu vous parler du Gabon, un pays qui dispose des banques les plus robustes d’Afrique centrale, un pays en mutation qui se tient prêt pour accueillir les investisseurs égyptiens sur un modèle gagnant-gagnant. Par exemple dans le domaine agricole, là où votre expertise est très reconnue ».

Empreints d’un fort potentiel de croissance, les échanges Gabon-Égypte fixent les exportations aux alentours de 50 millions FCFA (bois) et les importations à plus de 7 milliards (chimie, véhicules, article ménagers). Aux yeux du Chef de l’État, ce sont donc des logiques d’ensembles qui doivent guider l’action, avec d’un côté la position nodale de Libreville au cœur d’une région en croissance et de l’autre l’Égypte, forte d’un PIB quatorze fois supérieur et commandant sa puissance vers la Zone de libre-échange tripartite créée en juin 2015 pour former un bloc commercial du Caire au Cap. Soit la perspective de connecter le marché de la CEMAC-CEEAC avec celui de cette zone de 625 millions d’habitants intégrant les trois grands marchés COMESA, SADC et EAC.

DCP

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