Le calvaire est réel, et la désolation totale ! Le tronçon Ntoum-Cocobeach devient une équation compliquée pour les usagers. Le linéaire long de plus de 50km est truffé des nids de poule et autres grosses mares d’eau occasionnés par des intempéries.

« Même les véhicules 4X4 ont du mal à circuler convenablement ». Tous les automobilistes sont obligés de patauger lentement dans le bourbier en faisant des zigzags sur la chaussée, aux allures d’une piste d’éléphants. « Nous sommes fatigués, malgré nos cris d’alarme, le gouvernement et autorités locales sont sourds  », confie un automobiliste exaspéré par la dégradation continue de l’axe routier.

Cette route est sollicitée quotidiennement par des centaines de véhicules. Le tronçon avait été confié, il y a quelques années, à une entreprise des TP pour l’aménagement. Depuis lors, les travaux se sont arrêtés. Le 11 juillet 2020, le ministre des Travaux publics Léon Armel Bounda Balondzi, et sa déléguée Françoise Assengone Obame, avaient effectué « une visite de terrain sur le chantier de réhabilitation » de la route Ntoum-Cocobeach. Chantier dont les réalisations avaient été déclarées à 45%. Surplace, « c’est la désolation totale ».

Avec des pluies qui tombent très souvent dans cette région, « l’incroyable route  » de Cocobeach est continuellement un véritable calvaire. Vivement que le contribuable serve tel qu’elle.

INOE