Une autre contribution de ma part relative aux droits de l’État gabonais de faire valoir son droit de préemption dans la mise en vente des actifs de la société Assala par Carlyle

8 janvier 20240
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Je tiens à partager avec vous ma profonde admiration pour la grande et courageuse décision prise par le Président de la Transition, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, concernant la préemption des actifs de la société Assala Gabon. Depuis l’annonce de cette décision, de nombreux Gabonais, moi y compris, se demandent comment l’État gabonais va trouver les fonds nécessaires pour mener à bien cette acquisition.

Il est essentiel de souligner que l’État gabonais détient déjà près de 25% des parts de la société Assala, ce qui constitue une base solide pour cette acquisition. Cependant, nous nous interrogeons sur les sources financières supplémentaires qui seront mobilisées.

Dans cette optique, il est nécessaire que plusieurs ministères se mobilisent pour rechercher ces ressources. Tout d’abord, le ministère de l’Économie devrait effectuer une vérification approfondie des obligations fiscales de la société, afin de s’assurer de sa conformité avec la fiscalité gabonaise et que tous les avantages fiscaux accordés par l’État ont été correctement utilisés. Ensuite, le ministère du Budget devrait collaborer avec les institutions fiscales compétentes pour s’assurer de la régularité fiscale de la société Assala. Enfin, le ministère du Pétrole, en collaboration avec la Direction Générale des Hydrocarbures, devrait mener un audit approfondi pour vérifier la conformité de la société Assala.

De plus, je propose également qu’un audit fiscal soit réalisé pour toutes les sociétés pétrolières opérant dans notre pays. Cette mesure permettrait de faire la lumière sur d’autres sources potentielles de revenus pour l’État gabonais.

Il est important de souligner que les nouveaux dirigeants ne sont pas responsables des actions passées des anciennes administrations. Toutefois, afin de garantir une gestion transparente et responsable, il est essentiel de faire toute la lumière sur la situation actuelle.

Les mesures que j’ai évoquées ici ne représentent qu’une partie des actions que l’État gabonais peut entreprendre immédiatement. Il existe également d’autres pistes à explorer pour trouver des ressources financières légales.

Je suis convaincu que sous le leadership et la détermination du Président de la Transition, nous trouverons les solutions nécessaires pour mener à bien cette acquisition et continuer à développer notre cher Gabon.

Sincèrement,
Armand DAGRACA

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