Dans votre courrier, vous avez exprimé de manière catégorique votre refus de renouveler ce contrat d’une durée de 10 ans, arrivé à échéance. Je voudrais attirer votre attention sur les événements qui ont eu lieu en 2005, lorsque nous avons restitué le champ de la Remboué à l’État. À cette époque, la société a complètement dépouillé ce champ de tous ses équipements, alors même que ceux-ci appartenaient à l’État.

Dans un souci de prévention, je voudrais vous suggérer vivement de prendre toutes les précautions nécessaires afin d’éviter que la même situation se reproduise. Il est primordial de procéder rapidement à des audits approfondis pour garantir la transparence et l’intégrité de la transition. De plus, je voudrais vous recommander également de déployer l’armée gabonaise au sein de ces champs dans les plus brefs délais, afin de prévenir tout acte de sabotage potentiel. Il est essentiel que lorsque nous récupérons ces champs, ils soient en bon état de fonctionnement, sans puits de production inactifs.

En tant que citoyen patriote, je voudrais me permettre de vous soumettre cette suggestion en toute humilité, car il est de notre devoir de veiller à la préservation des intérêts nationaux. Je suis convaincu que vous prendrez les mesures nécessaires pour garantir la souveraineté de notre pays dans ce processus de renouvellement du contrat d’exploitation.

Je vous prie d’agréer, Excellences, l’expression de ma plus profonde considération.

Armand DAGRACA TCHITEMBO