"Le CTRI donne déjà la trajectoire, et nous devons suivre pour nous approprier notre économie"

6 janvier 20240
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Entre l’année 2023 qui vient de passer le relai à 2024, Gayver Mouengui, jeune entrepreneur gabonais et Manager Général de Relium Nnetwork répond à trois questions de notre rédaction

1- Bonjour Monsieur Mouengui Gayver, vous êtes jeune entrepreneur gabonais. 2023 vient de s’en allée, qui est ce qui vous a le plus marqué en cette année ?

L’année 2023 a été pour plusieurs entreprises, le moyen de s’adapter aux conséquences lointaines de la COVID-19, et a permis comme pour Relium Network, une acquisition d’expérience sur les difficultés du monde des affaires.

Sur le plan social, l’année a mis en exergue, les aspirations de nationalisme, qui sont en réalité, les profondeurs des frustrations sociales, mais positivement, permet une prise en main personnelle, et le changement de mentalité sur l’acceptation de types d’emplois jusque là exercés majoritairement par les non nationaux.

Nous sommes en début de l’an 2024. Que souhaitez vous pour cette nouvelle année ?

Pour 2024, Nous pensons que les opportunités sur plusieurs aspects de la société naissent, se multiplient. Il sera question de ne pas attendre tout de l’État, de réellement exploiter les possibilités de l’entrepreneuriat, ou dans le salariat, de penser à développer les compétences comportementales, vu que plusieurs entreprises gabonaises sont confrontées au problème de comportement de leurs employés.

Dans un cadre interne, nous pensons développer en 2024, une RSE basée sur l’entraide sociale, via la sensibilisation de Feue MBENGA EULALIE GINA, une dame au grand cœur par ses œuvres sociales à Port-Gentil, qui militait pour toujours considérer l’entraide humaine dans toutes les actions professionnelles.

Qu’attendez-vous du nouveau pouvoir, en tant que jeune gabonais et surtout en tant que manager d’une entreprise ?

Le Pouvoir donne déjà la trajectoire, et nous devons suivre pour nous approprier notre économie, tout en sachant qu’aucun pays au monde ne fonctionne avec une économie gérée que par des nationaux.

Nous ne devons pas nous habituer à attendre du Gouvernement. En matière d’emploi par exemple, les textes de protectionnisme existent déjà et sont élaborés, il faudrait une application plus rigoureuse et des actions audacieuses pour favoriser l’emploi des Gabonais, vu que ce point est l’une des priorités du gouvernement, et le principal défis social.

Propos recueillis par MTM

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