La formation professionnelle : une solution pour lutter contre le chômage des jeunes

26 février 20240
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De nombreux gabonais vivent en dessous du seuil de pauvreté (60%). Selon la Banque Mondiale, 38% des jeunes sont sans emploi.

Parmi ces jeunes, il y a des diplômés et sans diplômes. Quoique le taux d’alphabétisation soit élevé (66,35%), en réalité seuls 18,2% ont été formés pour les petits métiers et 5,77% ont obtenu leur Certificat D’études Primaires. Ces chiffres sont alarmants, pour des raisons diverses, notamment :

 la démission parentale ;
 des enfants sans parents, pour cause de décès des ascendants ;
 le défaut de ressources financières pour la poursuite des études ;
 l’exode rural ;
 une adolescence difficile avec des impacts négatifs sur les adultes devenus.

Nous constatons malheureusement que les jeunes déscolarisés ou sans diplômes sont confrontés au chômage. Les sociétés qui embauchent leur offrent très peu de possibilités d’emploi, privilégiant une main d’œuvre qualifiée et expérimentée.

Pour y remédier, nous proposons ce qui suit :

 Pourvoir chaque province d’un Centre de Formation professionnelle ;

 Ouvrir un Centre de métiers par province, avec un accent particulier sur les métiers du bois ;

 Former en fonction des besoins des entreprises en ressources humaines dans les petits métiers.

 Le choix d’investissement qui devrait viser l’employabilité des jeunes selon leurs aspirations en adéquation avec les besoins des entreprises. Cela implique qu’on ne devrait plus leur imposer une activité sans discuter avec eux pour ne plus investir dans des secteurs d’activités inopérants.

 La gratuité de la passation du permis de conduire pour les jeunes sans diplôme. Pour leur donner la chance d’être autonome dans le secteur des transports en commun notamment ;

 La promotion de l’entrepreneuriat des jeunes en leur octroyant des micros crédits pour ouvrir de petits commerces, les exonérer de certaines taxes municipales.

L’acte historique de libération du 30 août 2023 a donné beaucoup d’espoir aux jeunes qui l’ont salué avec grand enthousiasme. Car ouvrant à une ère nouvelle.

La professionnalisation des emplois qui aura des conséquences heureuses sur le développement économique et social des jeunes en particulier est l’une des grandes atteintes de l’action salutaire du CTRI.

D’ailleurs au lendemain de sa prise de pouvoir, le Président de la république, Chef de l’État le Général Brice Clotaire Oligui Nguema avait promis la nationalisation de l’emploi. Toutefois, pour y arriver, les jeunes devraient être formés en adéquation avec les profils d’emploi des entreprises.

*Pour LES FONDAMENTALISTES, Olivia Venessa Mucketu Epse Totombo Boungamou et Nesly Diane Ntsame Ondo Nguema*

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