Mes félicitations à la Fédération Gabonaise de football( FEGAFOOT), qui a su avec brio, bravoure et loyauté assurer la défense du dossier Kanga Guelord.
Mes salutations vont également à l’endroit de la commission juridique de la CAF qui, tout en tenant compte des réalités Sociologiques de l’Afrique, a su rester en phase avec les lois et règlements.

Mais nous nous devons un tant soit peu, s’arrêter et tirer les enseignements de cette situation.

Il est grand temps que les dirigeants du football gabonais comprennent que si et seulement si, nous ne reogarnisons pas notre football, nous allons toujours nous retrouver dans les mêmes travers car les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Après la situation Charly Moussono, Kanga Guelord aujourd’hui, nous devons nous dire, plus jamais ça. Plus jamais ça, c’est restaurer les bonnes pratiques qui avaient fait de l’Azingo national les Brésiliens d’Afrique.

Nous devons impérativement :

- relancer notre championnat, - remettre en place la coupe du Gabon des moins de 17 ans, - relancer la coupe de l’indépendance - relancer les championnats provinciaux,- restaurer les équipes nationales des U17, U20 et U23, en nommant dans l’immédiat, les différents staffs techniques de ces catégories.

Nous ne pouvons plus continuer à compter sur les formations des autres, c’est à dire les binationaux et les naturalisations. Le Gabon a plus de 1000 licenciés aux pays, on ne peut se priver d’un tel potentiel pour seulement compter sur les formations d’autrui.

Bruno Écuele Manga, Arron Appinangoye, Poko, Didier Ndong, Levy, Mbingui, Malick Evouna, Boupendza, Autchanga, Axel Meye, Tandjingora etc...sont les fruits de notre formation.

A Monsieur le Président de la Fédération Gabonaise de football, vous avez aujourd’hui les arguments pour contraindre l’Exécutif à relancer les activités.

Votre silence face à cette situation, sera considéré comme une complicité du crime contre la jeunesse et le football gabonais.

Jeridhel Maixen KADIA,
Panthernaute