Dialogue national/les attentes de l’Organisation des Personnes Handicapées(OPH)

15 avril 20240
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Les yeux et les oreilles des Gabonais ne prenant pas part active au Dialogue national inclusif, sont rivés vers Angondjé où se déroulent les travaux en commissions. Ils attendent les résolutions fortes de ce rendez-vous où les idées se choquent et s’entrechoquent. C’est le cas des membres de l’Organisation des Personnes Handicapées (OPH), qui eux, fondent leur espoir sur les panélistes à cette grande messe pour la restauration, non seulement de la dignité des Gabonaises et des Gabonais, mais aussi des institutions du pays.

Le Dialogue national inclusif bat son plein. Chaque commission joue sa partition. Les échanges sont divers et houleux. Ce qui sans doute, donne une plus-value aux débats. Beaucoup attendent et fondent leur espoir sur les résolutions qui sortiront de ces houleux débats. C’est le cas des membres de l’Organisation des Personnes Handicapées (OPH) qui y croient. " Nous avons espoir en ce Dialogue national inclusif qui se déroule actuellement au stade d’Agondjé. Même si nous ne sommes pas parmi les participants, nous sommes représentés là bas. Notre souhait est que l’on pense à nous, nous sommes là. Un handicapé est capable de se prendre en charge si les conditions humaines nécessaires et les moyens qui vont avec sont réunis autour de lui." fait savoir Béatrice Aude Mboumbou, Secrétaire général du Bureau-Exécutif de l’Organisation des Personnes Handicapées...

Jean Stanislas Ellang, Président de l’Organisation des Personnes Handicapées(OPH) appelle à la mise en place d’une politique spécifique du handicap au Gabon. Pour lui, cette politique spécifique du handicap devra être vraie et concrète, "c’est à dire, soigner le handicap, faire en sorte qu’il accède aux soins, qu’il soit scolarisé, que soit aménagé les structures scolaires afin qu’elles soient accessibles et parfaites pour tous. Cette politique spécifique, c’est aussi aménager les mentalités des uns et des autres...Elle doit s’appuyer sur ceux qui ont des réelles connaissances sur le handicap, sur ceux qui sont engagés, ceux qui accompagnent les handicapés à s’intégrer...."

Parlant des lois qui existent, Jean Stanislas Ellang, Président de l’Organisation des Personnes Handicapées(OPH) estime que "ces lois n’ont aucune vie dans nos vies lorsqu’elles dorment dans les tiroirs. Il arrive que lesdites lois n’arrivent pas à s’appliquer parce que ceux qui sont autour d’elles n’ont pas toutes les connaissances et compétences pour les mettre en musique sur le terrain. L’on constate pour le déplorer, que certaines de nos actions sont ignorées. Mais pour restaurer les institutions, il faut avant tout, restaurer la dignité humaine" insistera t-il.

Le Président de l’Organisation des Personnes Handicapées(OPH) se satisfait d’ailleurs et loue le dynamisme de ses compagnons qui, pour lui, n’ont jamais affiché ni découragement, ni révolte, moins encore, une désinvolture à l’égard de "Maman Gabon" comme il aime à l’appeler. "Nos activités soutiennent l’État sur le terrain. Nos activités accompagnent le gouvernement. C’est bien de parler en bon poète, mais il faut lier la poésie à l’action. Nous voulons bien vivre l’essor de notre pays vers sa félicité" espère Jean Stanislas Ellang.

MTM

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