La production aquacole mondiale reste largement dominée par l’Asie avec plus de 89 % de la production d’animaux aquatiques à l’échelle mondiale. Le continent africain n’a cessé également de bousculer ses dernières années, passant de 1 million de tonnes en 2009 à 2,2 millions de tonnes en 2018. Une croissance qui ne concerne nullement pas la sous-région Afrique centrale, qui possède des atouts naturels et indéniables pour la production de poisson d’élevage, avec 0,3 % de la production aquacole africaine.

Parmi les contraintes multiformes qui freinent le développement de l’aquaculture commerciale dans la Sous-région Afrique centrale, celle du financement, qui adapte des investissements aquacoles, reste l’un des handicaps majeurs. Une situation qui a emmené la FAO et la COREP à s’unir autour d’un projet de renforcement des capacités pour le financement de l’aquaculture commerciale en Afrique centrale.

La cérémonie de cette union s’est faite ce 1er avril à Libreville au Gabon. Au cours de cette signature du projet, le Représentant résident de la FAO, Helder Muteia a rappelé que, "Le projet d’appui à la Corep vise à renforcer la vision autour du développement d’une aquaculture commerciale rentable".

Au nom du ministre d’Elevage, des Pêchés et des Industries animales du Cameroun, le Secrétaire exécutif de la COREP, Emile Essema a exprimé sa satisfaction tout en remerciant le Bureau Sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, pour l’accompagnement sans cesse renouvelé a la dynamisation de la COREP.

Il est rappelé à des fins utiles que, le projet s’articule avec plusieurs autres programme et projet en Afrique centrale initié et mise en œuvre par la FAO, notamment au Cameroun en partenariat avec le fonds international de développement ; en République démocratique du Congo avec la Banque mondiale, en RCA, au Tchad, et au Gabon sur les fonds du programme de coopération technique de la FAO.

JB