De retour d’une séance d’entraînements avec l’équipe chère au président Frédérique Gassita ce 1er juillet, l’ancien joueur du FC ISTRES (relégué CFA en France) a annoncé que pour l’instant, il ne fait que des entraînements avec cette équipe et espère signer un contrat de deux (2) mois au FC Akanda comme cela lui a été proposé. « Je reconnais en effet que je suis en contact avec les dirigeants de cette formation et comme je connais personnellement le coach Kossi qui m’a fait la proposition de m’intégrer à son groupe jusqu’à la fin du championnat prévue en août, avec mon agent, nous avons sauté sur l’occasion au regard des échéances futures qui m’attendent »

Ce qui justifie la présence de celui que les gabonais appellent « Maboudja », c’est le désir de rester actif et de surtout lutter contre un problème physique, la prise de poids à chaque fois qu’il est inactif. Donc c’est pour préparer son avenir qu’il a accepté de jouer au cas où l’affaire serait conclue. Conscient des difficultés et de la spécificité du National foot, Fabrice Do Marcolino appréhende ces deux mois de contrats, car comme il le dit lui-même « je n’ai jamais joué de match de première division au pays mais je sais tout de même que le championnat est exigeant sur le plan physique, que chaque match est une lutte perpétuelle et que les différentes équipes ne sont pas très affûtées techniquement et tactiquement, et donc c’est un bon challenge pour moi. De plus les facteurs externes au football sont différents de ceux que j’ai connu depuis le début de ma carrière (enchaînements des matchs les mercredis et les week-ends, les longs déplacements à l’intérieur du pays, les horaires des rencontres à 15h parfois, l’hostilité de certains supporteurs gabonais et les coups des adversaires) ».

Auteur de 27 buts en 172 matchs joués en Ligue 2 française et 50 buts en 119 matchs en CFA, l’ex-international de 32 ans, qui n’a pas l’intention de raccrocher les crampons, considère cette période de deux (2) mois comme « une pige » durant laquelle il mettra tout en œuvre pour hisser son équipe vers le haut et compte laisser une bonne impression au national foot. Il souhaite que cette période lui permette de se préparer pour l’avenir car, dit-il « j’ai de grandes échéances entre septembre et octobre prochain afin de relancer ma carrière après la France. Il n’est pas du tout d’actualité que j’arrête et que je revienne jouer au pays. Du moins ce n’est pas encore le moment. »

Mikel Doussengui