L’ONG Muyissi Environnement au coeur de la promotion de la cartographie participative

23 novembre 20230
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L’ONG Muyissi Environnement a organisé du 21 au 22 novembre 2023, un atelier de renforcement des capacités des organisations de la société civile et des communautés forestières gabonaises. Le but est de stopper la déforestation dans l’un des pays du bassin du Congo. Cette rencontre du donner et du recevoir a eu lieu à Libreville, avec la participation des éléments de l’armée française.

Ils se battent pour la préservation de l’environnement, des forets. Leur lutte participe à sauver la planète. Les membres de l’ONG Muyissi Environnement ont initié un atelier d’échanges. Lequel atelier vise à renforcer les capacités des membres, d’apporter un peu plus de connaissance sur la gestion forestière.

Carine Tsimba Mouity, Vice-présidente de l’ONG Muyissi environnement se satisfait de la tenue de cet atelier en présence des éléments de l’armée française au Gabon. Elle a d’ailleurs fait savoir que cette rencontre de formation est « important que ce soit en matière organisationnelle, en matière de déploiement sur le terrain. Nous nous rendons compte que les membres de nos organisations ont besoin de renforcer les capacités. Avec l’appui des éléments français au Gabon, nous allons avoir tous les outillages pour mieux former. Avec leur apport, ils vont essayer de nous édifier là-dessus afin que nous soyons aptes à nous déployer sur le terrain sans trop de risques ».

Il faut souligner qu’accent particulier a été mis sur l’importance de la cartographie participative pour préserver les droits des communautés.

Les participants de cet atelier disent satisfaits des connaissances reçues, du partage du savoir entre formateurs et les membres de différentes ONG ayant pris part à la rencontre. C’est le cas par de Constant Allogo, Coordinateur de l’ONG « Gabon Ma Terre Mon Droit, qui lui, affirme que ses collègues et lui, travaillent sur le foncier rural, la sécurisation des activités des communautés locales qui sont en phase des exploitations forestières, minières et pétrolières. "Il faudrait que ces communautés aient la certitude malgré ses exploitations de voir mener leurs activités génératrices de revenus, leurs activités culturelles".

Le Coordinateur de l’ONG « Gabon Ma Terre Mon Droit en a profité pour lancé un appel aux autorités de l’Etat, de la nécessité d’impliquer les Organisations de la société civile aux activités de la protection de la nature

Il faut rappeler à des fins utiles que cet atelier visait à présenter et à discuter des résultats de de l’analyse en matière de cartographie participative, mettant en lumière, l’importance de l’implication de la société civile dans les différents processus de mise en œuvre.

MTM

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