Les 16 hectares de la forêt urbaine du l’arboretum de Sibang de Libreville ont servi de cadre pour la célébration de la Journée internationale de la forêt. Une journée célébrée sous le thème « Forêt et ville durable ». Un événement riche en biodiversité, organisé en partenariat avec la FAO. Mais cette forêt urbaine est victime de compression humaine pour le directeur de l’Institut de pharmacopée et de la médecine traditionnel (IPHAMETRA), Henry Paul Bourobou. Le site dont il a gestion est en danger. Il devient un refuge de délinquants, des drogués, les maisons d’habitations occupent à certains endroits son territoire.

Le représentant résident de la FAO au Gabon Helter Mutela a exhorté les populations sur l’exigeante nécessité de protéger cette forêt urbaine. Les forêts produisent le carbone, élément essentiel contribuant à amoindrir les effets de changement climatique. Selon les statistiques de la FAO au Gabon, le taux de déforestation est de 0,01/100 parmi les plus bas en Afrique. Le ministre d’État Pacôme Moubelet Boubeya a donc prévenu et mis en garde tous ceux qui réalisent des actes répréhensibles d’exploitation abusives et toute sorte prélèvement dans les forêts urbaines gabonaises.

Justin BITEGHE