(Gabonews) : Le constat est écœurant à en croire aux sorties de la société civile portée vers la protection des ressources naturelles notamment le bois.
Des ong vertes et de défense des droits des communautés vont au secours des populations autochtones parfois désabusées par les forestiers véreux.

La société civile se veut plus que jamais autonome afin de mieux mener des combats contre la mauvaise gestion forestière. "Nous sommes dans un projet d’Appui à la lutte contre l’exploitation forestière illégale depuis quelques années avec l’ONG Conservation justice" signale Roland Yangari de Muyissi Environnement. Nous découvrons qu’il y a un grand flou dans la coupe du bois, constate-t-il.

Aujourd’hui des programmes de formation de réseaux d’observateurs indépendants des forêts se donnent au Gabon avec l’appui de l’ONG Brainforest dont l’expertise dans ce domaine d’enquêtes est avérée.

Les communautés locales acquièrent peu à peu des outils d’analyse d’informations en ce sens. " Le suivi de la gouvernance forestière est une notion nouvelle pour nous au village" reconnaît Jean Claude. Il est question de responsabiliser les décideurs quant à l’amélioration de la gestion des forêts et des terres. La déforestation et la dégradation des forêts sont aujourd’hui à un niveau alarmiste.

Des opérateurs qui font fi de la loi forestière. Les populations autour des zones de leurs activités ne bénéficient quasiment de rien violant même le contenu de l’article 251 du Code dont le guide d’application prévoit le processus de partage de la production annuelle. Le m3 de bois coupé est de 800f.

DKT