EDUCATION/GABON :La contestation des élèves du Lycée d’Oloumi

30 mars 20170
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Les élèves du Lycée d’Oloumi ont manifesté mardi dernier à Libreville, pour contester la décision du gouvernement gabonais,celle de changer, en milieu d’année scolaire, les différents responsables d’établissements. Une situation qui a vu l’intervention des forces de l’ordre pour remettre les choses à l’endroit.

C’est une marche contre la décision de changer certains responsables des établissements publics du Gabon, prise au dernier Conseil des ministres, qui a motivé les élèves du Lycée d’Oloumi, à manifester. Les élèves estiment anormale qu’une telle décision puisse se prendre en presque fin d’année. Pour eux, elle va davantage perturber le bon fonctionnement de l’établissement, déjà que l’année scolaire évolue en dents de scie.

"Pendant les grèves, nous nous avons continué de faire cours, donc on ne comprend pas ce qu’on pourrait reprocher à notre proviseur’’ s’exprime un élève du lycée. Selon le témoignage d’une élève sur les lieux : ‘’A peine commencer le regroupement pour la marche, le responsable de l’établissement s’y est opposé en demandant aux apprenants révoltés de rester dans l’enceinte de l’établissement. Mais le vacarme se faisant, les agents de force de l’ordre basés au commissariat de police du 5eme arrondissement, à quelques encablures delà, ont fait irruption au niveau de la scène, pour empêcher la manifestation de se poursuivre plus loin’’. Les élèves ayant mal perçu la prompte arrivée des policiers qui, étaient pourtant résolus à écouter leur proviseur, selon les dires d’un des élèves, ont commencé à lancer des projectiles de pierre vers les forces de l’ordre en présence, ce qui a aboutit à des affrontements.

Comme il est souvent de coutume, lance pierres contre bombes lacrymogènes ont animé la manifestation. Après plusieurs heures d’affrontements, selon les élèves interrogés, le mouvement s’est soldé par des cas d’asphyxie pour les élèves asthmatiques et l’arrestation de certains d’entre eux au commissariat de ladite police. Affaire à suivre...

Martial TSONGA /Alfred MINANG

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